Cherté de la vie

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Si à travers la matérialisation des accords signés avec les syndicats et la hausse des salaires dans la fonction publique, le président Sall est entrain de contenir des mécontentements, la hausse sauvage des prix de toutes les denrées et marchandises est entrain d’enfler la colère des «  Gorgorlous » contre lui.

Le rythme intenable de l’inflation qui augmente la souffrance des «  Gorgorlous » enfle leur colère contre Macky et son gouvernement.  Après sa réélection,  le président Macky Sall a  servi des postes à des opposants pour calmer leurs ardeurs, espérant qu’ils allaient contribuer à diminuer la souffrance des populations. Mais les conséquences des mesures contre la maladie du coronavirus, les difficultés d’application des politiques publiques sociales, ont augmenté le nombre de  pauvres au Sénégal qui est   passé du simple au triple selon des statiques. La conséquence directe de  la décadence économique qui a entraîné  l’augmentation de la pauvreté, est qu’il ya de plus en plus de chômeurs dans le pays. Les pêcheurs ne trouvent plus de poissons  avec le bradage des ressources halieutiques. La flambée des prix et l’impossible  matérialisation des décisions de baisse des prix,  font souffrir des familles, qui à la place de lendemains meilleurs, s’enfoncent dans la misère. Il n’existe pas une seule denrée ou une marchandise dont le prix n’a pas connu une hausse. Et ce n’est point de petite hausse mais des inflations sauvages avec des prix qui sont multipliés par deux ou trois.

Misère généralisée

Les plus durement touchés par la misère, sont les habitants pauvres des villes. A faible revenu et à déficit vivrier, ils souffraient déjà de la faim et de la malnutrition. En tout cas, à voir l’inertie des services du ministère du commerce face à la flambée des prix, on peut dire que le gouvernement n’a que peu de moyens pour protéger la population du choc de la hausse des prix. Cela est d’autant plus vrai que le coût des aliments absorbe l’essentiel des revenus des familles, les plus démunies  n’ont d’autre choix que de consommer des aliments moins chers et moins nourrissants, ou même des fois, sauter des repas.

De 3 à 1 repas par jour

Dans des localités, à l’intérieur du pays, afin de juguler la hausse généralisée des prix,  des consommateurs ont commencé à se tourner vers les produits alimentaires locaux. Mais le hic est que même ces productions locales sont devenues plus chères. A cause de  la flambée de prix,  des milliers de personnes risquent de s’ajouter aux  millions de Sénégalais qui sont déjà chroniquement sous-alimentés. Ne faut-il pas annuler certaines taxations  et  renforcer la subvention pour d’autres… ?

Si ce n’est pas la bonne, elle est une solution face à la hausse vertigineuse des prix qui engendre la pauvreté et la faim. Cela pourra aussi empêcher les indigents et les exclus de la table des riches  d’exprimer leur mécontentement et leur courroux.

Pauvreté et faim

Le problème de la sécurité alimentaire étant un problème politique, le temps des palabres doit être dépassé.  Qu’il s’agit des pères de familles, des jeunes chômeurs, les pécheurs dans le désarroi, les ouvriers et les autres  travailleurs, inutile de rappeler que tous sont en colère et attendent. Le resserrement gouvernemental tant vanté n’impacte pas sur la réduction du train de vie de l’Etat. A propos de cette réduction, force est de constater que beaucoup de bruit est fait pour rien.

une grande précarité au jour le jour, un problème de nourriture ou encore d’ entretien personnel et des difficultés d’accès aux soins, peu de travail mal rémunéré, font partie des souffrances qui  poussent les jeunes à braver la mer.

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