Gestion des ressources minières

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Le ministre des Mines et de la Géologie Aïda Sophie Gladima Siby n’est pas convaincu du rôle que joue la société civile sénégalaise quand on parle de transparence. Et elle a tenu exprimé clairement son scepticisme lors du panel de haut niveau sur la transparence et la gouvernance dans le secteur minier et gazier. Pour la ministre c’est la société civile même qui participe à «désinformer» la population.

Voici le portrait du nouveau ministre des Mines, Aïssatou Sophie Gladima Siby

Le ministre des Mines et de la Géologie met en doute la crédibilité de la société civile sénégalaise, notamment dans le cadre de la gouvernance du pétrole et du gaz «On nous dit que la société civile doit être mieux intégrée. Mais est-ce qu’elle ne désinforme pas parfois ? Souvent la société civile désinforme parce qu’ils (les acteurs) n’ont pas la technicité, ils ne sont pas au même niveau d’information et de formation », a dit Mme Gladima Siby dans les colonnes du journal Le Quotidien. Sur cette question la ministre est si tenace qu’il est possible de lui faire changer d’avis sur la crédibilité de la société civile, du moins pour e ce qui concerne la question de l’exploitation pétro-gazières au Sénégal

Devant les participants au panel regroupant plusieurs acteurs du secteur extractif, elle se fait insistante en déclarant que cette « désinformation pose plus de problèmes même que le contact entre les populations et les sociétés minières »

Un pavé dans la marre de la société civile qui n’a pas cru devoir laissé passer cette attaque frontale d’une autorité gouvernementale. Le plus frustrant c’est que la ministre après ces propos dure s’en tire assez rapidement. « Elle nous insulte et ensuite elle s’en va C’est une déclaration regrettable venant d’une haute autorité de la gouvernance minière», s’est emporté Elimane Kane, un membre de la société civile.

Même indignation du côté de Malick Bousso, membre la coalition « Publiez ce que vous payez ». « Le ministre a été mal avisée de parler de la société civile, tempête. Ce que nous disons est très clair. Il n’est pas question que des ressources qui appartiennent à ce pays, qui sont la propriété du Peuple, soient laissé es entre les mains d’une technostructure qui légifère et pense que, parce qu’elle est experte, elle peut faire ce qu’elle veut. C’est un problème légitime », a tenu a réaffirmé Malick Bousso.

Medianet.sn

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