Comité du renouveau du football

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Ils veulent rénover comme si…

C’est bientôt l ’assemblée générale élective des fédérations sportives, particulièrement celle de la fédération sénégalaise de football. Et comme d’habitude, des mouvements et entités sortent de terre pour prôner la parole salvatrice afin de briguer des mandats. Le football prépare son AG en août prochain et voilà qu’une certaine composante du football se présente en messie pour, disent-ils, sauver notre football. Leurs griefs portent sur un diagnostic central : le football sénégalais est malade. Seulement, une première interrogation vient à l’esprit. Ont-ils bien diagnostiqué ce football qu’ils disent malade ? Certainement pas car le virus est aussi en eux et ils ont étaient un maillon essentiel de la chaine de transmission. S’ils avaient gagné quelque chose, comme ils le demandent à cette équipe actuelle, notre palmarès ne serait pas du tout vierge. Ils en ont eu l’occasion car ayant des acteurs sur le terrain et parfois à un penalty du sacre. Il fallait juste qu’ils soient aussi professionnels que Samuel Eto’o, Didier Drogba, Mark Fish, Roger Milla Jay Jay Okocha… Pour gagner une coupe, la mission des administratifs s’arrête au bord du terrain. Le reste est une affaire d’homme sur le terrain, une affaire de professionnels. Si le Sénégal n’a jamais rien gagné c’est peut-être que nous n’avons jamais eu les joueurs dignes de ce nom pour gagner. Ceux qui pensent pouvoir sauver le football sénégalais en « voulant insuffler du sang nouveau » sont-ils plus méritants qu’El Hadji Malick Sy (il fait partie de la seule génération à avoir gagné un trophée), ou Aly Mal (qui s’investit dans un club), Amara Traoré, Joseph Koto, Aliou Cissé, Yatma Diop, Salif Diao, Bouba Diakhao, Oumar Daff, Léopold Diop, Cheikh Seck….Ceux qu’on vient de citer ont arboré le maillot national et après se sont investis dans un club ou un centre de formation au service du football sénégalais, la liste est loin d’être finie. Le statut d’ancien international ne donne pas tous les droits. Au lieu de faire le tour des plateaux de télé et les rédactions pour tenter d’arnaquer à nouveau les Sénégal, le travail commence par l’investissement dans les clubs, maillon de base de notre football. Seule garantie pour accéder à l’assemblée générale de la fédération. À ces rénovateurs du football sénégalais, nous avons envie de leur dire d’arrêter de se foutre des sénégalais. Qui parmi les ténors de ce mouvement naissant peut se targuer d’avoir accompagné un club ou une structure en s’investissant. Arrêtons les mises en scène et la défense des intérêts personnels.  Sans prendre position pour l’équipe sortante, œuvrons pour ce qui fait avancer notre football et mettons nous au travail comme à Diambars, à génération foot, à Dakar Sacré cœur… C’est vrai que les anciens footballeurs sont importants dans le football. Après leur carrière, ils sont importants dans l’organisation et dans la gestion du football. On peut être fier d’eux. Aujourd’hui, le nouveau président de la CAF consulte les anciens footballeurs. Pourtant aucun sénégalais n’est sur sa liste sous le coude. Georges Weah, Drogba, Eto’o sont en bonne place. La bataille doit être collective pour permettre à nos « stars » d’être considérées en Afrique.

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