Présence au Conseil supérieur de la magistrature

Read Time:1 Minute, 57 Second

La Plateforme des Acteurs de la Société civile pour l’indépendance de la Justice (PASCIJ), a lancé le 5 janvier 2019 par des organisations de défense des droits humains tels que La Ligue sénégalaise des Droits Humains (Lsdh), la Rencontre africaine pour la défense des Droits Humains (Raddho), le Forum du Justiciable, Amnesty International – Section sénégalaise – et l’Association des chroniqueurs judiciaires ont procédé ce mardi à la signature de leur mémorendun pour la mise en œuvre des réformes judiciaires par les candidats présidentiels du 24 février 2019.

Ce document qui va obliger les 5 candidats, une fois à la magistrature suprême à ne plus siéger au Haut conseil de la magistrature ainsi que le ministre de la justice, a été paraphé par les représentants des candidats de l’opposition. Mais celui du Président sortant n’est pas passé à l’acte.

« Ces réformes qui ont été soumis aux 5 candidats visent d’abord à réformer le Conseil supérieur de la magistrature, c’est-à-dire supprimer la présence l’Exécutif ainsi le ministre de la justice au Conseil de la magistrature suprême comme cela se fait dans les autres pays démocratiques. Egalement des propositions allant dans le sens de réformer le principe de l’inamovibilité, car c’est ce qui doit garantir la présence du magistrat dans le siège, instaurer le juge des libertés, et non le procureur qui a des pouvoirs très larges qui selon ces humeurs changeantes décerne des mandats de dépôts. Revoir le statut du parquet, un procureur qui soit plus sous le coude du ministre de la justice”, explique le coordonnateur de la Plateforme Babacar Ba.

Des Propositions que l’opposition ( Madické Niang, Ousmane Sonko, Issa Sall, Idrissa Seck) de par la présence de leurs mandataires a validé et apprécié. Toutefois, le ministre de la Justice, par ailleurs représentant du candidat de la coalition Benno Bookk Yaakar, a émis des réserves. Car pour lui, ces réformes ne doivent pas concerner le retrait total du président de la République du Conseil supérieur de la magistrature. «Cette question, je pense qu’elle a déjà été réglée par un comité dont je vais citer ses conclusions : c’est le recul mesuré du chef de l’Etat et non son retrait total », a déclaré le garde des sceaux, ajoutant que depuis l’accession au pouvoir du candidat Macky Sall, des changements ont été notés dans la justice.

Medianet.sn

Happy
Happy
0 %
Sad
Sad
0 %
Excited
Excited
0 %
Sleepy
Sleepy
0 %
Angry
Angry
0 %
Surprise
Surprise
0 %

Average Rating

5 Star
0%
4 Star
0%
3 Star
0%
2 Star
0%
1 Star
0%

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Previous post Campagne électorale
Next post Macoumba Diouf
Close