A cause de covid-19

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Si la propagation de la la maladie du covid-19 n’est pas maitrisée à temps, le Sénégal court droit vers une année blanche

Avec la maladie du covid 19, le pays court droit vers une année blanche. Si la propagation de la maladie n’est pas maîtrisée par les autorités en charge de la santé, le Sénégal va directement vers une année blanche. En effet, avec la fermeture des écoles qui a été décidée par le président de la République le 16 mars dernier, puis prolongée jusqu’au 4 mai prochain,

l’année scolaire et universiataire est sérieusement menacée.

Cett fois ci, la menace qui pèse sur le système éducatif

n’est pas lié à la précarisation de la situation du corps enseignant, à une hausse des indemnités de logement… mais bien de covid 19 qui pousse écoliers et étudiants du Sénégal à redouter une année blanche. En fait, si au terme de la première mesure de fermeture, la maladie n’avait pas connu de hausse, un simple réajustement du calendrier suffirait pour rattraper le temps perdu dans le quantum horaire. Car en plus de la semaine de la jeunesse, les vacances de pâques étaient prévues comme des jours non ouvrables pour les écoliers et étudiants. C’est avec la prolongation de la fermeture des classes et amphithéâtres que la menace d’une année blanche est devenue pesante sur le système éducatif du pays. Le télé enseignement agité par certains est une fiction dans un pays comme le Sénégal où l’internet n’est pas accessible à tous dans tous les établissement à fortiori dans des maisons où la plupart n’ont même pas l’électricité. Même si rien n’est encore décidé pour l’école et l’université, les acteurs du milieu pensent à cette éventualité. Pour le privé, on n’est pas encore arrivé à une décision d’année blanche mais un problème de salaires commence à se poser pour les enseignants. Que ce soit au niveau de ce sous secteur comme celui du public, les conséquences d’une année blanche seront catastrophiques pour tout le système éducatif.