Lutte contre la corruption

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Le Président de la République, Macky Sall,  abord  ant la question de la gouvernance transparente de l’Etat et du renforcement de sa politique de lutte contre la Corruption au Sénégal, a informé avoir approuvé la Stratégie nationale de lutte contre la corruption au Sénégal sur la période 2020-2024. S’il avait demandait à ce que les dossiers transmis au parquet par l’Ofnac soit diligentés, il  convaincrait mieux ceux qui doutent de sa détermination à lutter contre la corruption.

Lors du dernier conseil des ministres, le ched de l’Etat, Macky Sall a informé avoir approuvé la Stratégie nationale de lutte contre la corruption au Sénégal sur la période 2020-2024. Il a également informé avoir demandé au Gouvernement, au secteur privé et à la société civile d’apporter à l’OFNAC, tout le concours nécessaire à l’exécution optimale de son Plan d’actions quinquennal. A cette institution en charge de la lutte contre la corruption, le président Sall  lui a demandé la transmission chaque année, d’un rapport d’évaluation de la mise en œuvre de la Stratégie. C’est bien tout cela. Mais si le président Sall demandait en sus de cela, la diligence des dossiers  transmis par l’Ofnac au parquet, il rassurerait de sa réelle détermination à lutter contre la corruption.

Pour rappel,  L’Ofnac dont la présidente, Mme Seynabou Ndiaye Diakhaté déclarait place le parquet devant ses responsabilités, informait de la transmission de dossiers au parquet. Ils sont issus des rapports 2017-18 de l’Ofnac et ont décelé des infractions ayant trait à la concussion, complicité de concussion, faux et usage de faux.   Ils ont été commis dans des accords et sur des marchés publics. Si l’on en croit à la révélation de la présidente de l’Ofnac, Mme Seynabou Ndiaye Diakhaté elle-même qui fut doyenne des ,juges et ancienne procureure de , elle a informé  des dossiers qui ont été transmis ses services au parquet. Avant ces dosssiers d’autres dossiers ont fait le même parcours sous la présidence de Me Nafi Ngom Keita. Mais pour tous ces dossiers,  le constat est que peu ou presque aucun  n’a connu de suites judiciaires. Et que ce n’est pas par la faute de l’Ofnac encore moins du parquet qui est sous hiérarchie.

La présidente de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption. Seynabou Ndiaye Diakhaté mettait en tout le cas  le parquet devant ses responsabilités. En tant que destinataire des dossiers, elle avait fait savoir que c’est à ce service qu’ il appartient de  les diligenter ou pas. Ce qui précède n’est-elle pas la preuve que l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption fait le travail qu’il a à faire. La déclaration de Mme Diakhaté corrobore ce constat  quand elle disait : «j’ai beaucoup de respect pour mon collègue le procureur de la République, mais ça m’étonnerait qu’il puisse nous retourner nos dossiers d’enquête ». Elle avait ajouté « la  procédure pénale en cours a l’Ofnac, n’est pas la même que celle prévue dans  le code de procédure pénale ». La président de  L’Ofnac avait poursuivi en  renseignant que l’institution qu’elle préside « ne travaille pas sous l’autorité encore moins sous la direction du procureur de la République ». Pour donner la preuve que l’OFNAC a bien fait son travail, Mme Diakhaté avait eu également à déclarer : « j’invite le procureur à exploiter les dossiers reçus de l’Ofnac pour prendre une décision». En tout cas, après le départ de Nafi Ngom Keita de l’Ofnac, Seynabou Ndiaye Diakhaté qui était accusée de faire de la figuration a démontré le contraire.  Si la lutte contre la corruption n’est  pas un slogan destiné à la consommation des bailleurs où juste un effet de manche, il  faut que ceux et celles qui sont épinglés soient sanctionnés.

En 2012, Macky Sall avait beaucoup séduit, nourri beaucoup d’espoirs de rupture dans la gestion des ressources publiques. Sa première adresse à la nation avait fait tilt dans les mémoires et les esprits : «A tous ceux qui assument une part de responsabilité dans la gestion des deniers publics, je tiens à préciser que je ne protégerai personne. Je dis bien personne !». Huit ans plus tard plus tard en 2020, c’est les rapports tardent à tomber ou s’ils tombent, il n’y aucune suite judiciaire. Et pourtant, il y a des recommandations fermes des corps de contrôle pour des poursuites judiciaires ou une sanction administrative exemplaire.

Si Macky Sall a donné un signal fort dès son accession à la magistrature suprême avec des déclarations citées ci-dessus et la mise en place de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), aujourd’hui ces initiatives et cette volonté semblent être que des vœux pieux. En réalité, Abdoulaye Wade a fait mieux que lui. Même si ce ne sont pas toutes les personnes épinglées qui étaient poursuivies et défenestrées, mais il y en a qui n’avaient pas pu échapper à la guillotine et cela avait beaucoup servi d’exemples. Modibo Diop, l’ancien DG de l’Agence d’électrification rurale, Kane Diallo du Conseil Sénégalais des chargeurs (COSEC), Baila Wane de la Lonase entre autres ont été arrêtés.

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