Paiement d’ indemnites compensatrices

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Les trois  Sénégalais qui sont en contentieux judiciaire avec le bureau du Haut conseil des réfugiés à Dakar et qui avait saisi la présidence de la République et Amnesty  International pour l’exécution par l’instance Onusienne de la décision de justice prononcée en leur faveur n’en peuvent plus d’attendre.  Leur collègue étant décédé, les deux autres projettent de s’immoler afin de mettre fin à leur calvaire qui dure depuis des années la délégation régionale du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés à Dakar est averti. Les Sénégalais avec qui elle est en contentieux et qui ont obtenu gain de cause devant les tribunaux américains pour le paiement d’indemnités compensatrices  se disent prêts au sacrifice. Ils menacent de s’immoler pour   mettre fin à leur calvaire. Pour rappel, les concernés qui comptabilisent 20 ans de service au HCR réclament le paiement d’ indemnités compensatrices à l’institution.  Par le biais du cabinet d’étude  d’avocats, Me Ndiogou Ndiaye qui les défend, lls avaient écrit  à Amnesty International et à la présidence de la République pour les sensibiliser de leur situation.

En l’absence d’Assane Diagne, décédé, mais représenté par son fils aîné et ses héritiers Maguette Diagne et Ismaïla Diémé ont saisi l’organisme de défense des droits humains à qui ils ont fait  savoir que l’indemnité  qu’ils réclament est bel est bien prévue par les textes qui fondent le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés.  En fait, après 20 ans de service dans cette institution,  sous tendus par des contrats  entre eux et la délégation régionale du HCR, Maguette Diagne, Ismaïla Diène et Assane Diane ont été  licenciés sans motifs et sans paiement de droits attachés à cette mesure.

En effet, dans cette affaire,  Maguette, Ismaïla et Assane ont reçu une notification de la délégation en cause,  les invitant à cesser toute activité au niveau de l’institution onusienne basée à Dakar.  En réaction, ils déposent des recours hiérarchiques devant les responsables de l’institution qui sont restés sans suite.  Pour toute réponse, le chef de la délégation dakaroise du HCR, par ailleurs auteur de la mesure de licenciement décidée à leur encontre, les informe qu’un nouveau dispositif de sécurité pour le Sénégal a été mis au point par le Département de la Sécurité du Secrétariat général des Nations Unies à New York. En clair, contre les Sénégalais, le nouveau dispositif en question recommande de se séparer d’eux.

Ils se sont ainsi retrouvés depuis lors  dans la galère et la misère . Leurs enfants  sont renvoyés de leurs écoles et leurs familles expulsées des maisons qu’elles occupaient.  Maguette et Ismaïla qui sont restés depuis cette mesure sans ressources, vivent des conditions difficiles. Quant à Assane Diagne, il est décédé entre temps, laissant derrière lui une famille dans le désarroi. S’ils en sont à ce stade extrême de vouloir se donner la mort, c’est que depuis qu’ils ont été licenciés, ils courent derrière la structure pour rentrer dans leurs fonds, mais en vain. Condamnée par la justice américaine à payer à Maguette Diagne, Assane Diagne et Ismaïla Diène leurs droits, la délégation refuse de se plier à cette décision de cette justice. Avant de saisir Amnesty et la présidence, les victimes sénégalaises avaient saisi le Secrétaire général des Nations Unies.

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