Bayern

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Depuis son intronisation en novembre 2019, l’entraîneur du Bayern Munich Hans-Dieter Flick connaît une réussite insolente et n’en finit plus d’impressionner. Auréolé d’un nouveau titre avec le Mondial des clubs jeudi, l’Allemand maintient aisément les Roten au sommet. Hans-Dieter Flick a soulevé son 6e trophée avec le Bayern jeudi.

En nommant l’intérimaire Hans-Dieter Flick, pour digérer l’échec Niko Kovac le 3 novembre 2019, la direction du Bayern Munich ne pensait certainement pas que son entraîneur obtiendrait de tels résultats. A l’origine de passage, mais logiquement maintenu en poste après des premiers mois encourageants et une remontée spectaculaire en Bundesliga, l’Allemand s’est même mis à remporter des titres et tous les trophées possibles. Flick, la stat hallucinante !

En effet, après avoir soulevé la Bundesliga, la Coupe d’Allemagne et la Ligue des Champions la saison passée, au terme du Final 8 et d’une victoire logique face au Paris Saint-Germain (1-0) en finale, les Bavarois de Flick ont continué leur quête, en glanant respectivement cet été la Supercoupe d’Europe face au FC Séville (2-1 a.p.), puis la Supercoupe d’Allemagne contre le Borussia Dortmund (3-2). Et maintenant le Mondial des clubs, à la faveur d’un succès en finale face aux Tigres de Monterrey (1-0) d’André-Pierre Gignac jeudi. Sous la houlette d’Hansi Flick, le Bayern affiche une pleine confiance et ne connaît presque plus l’échec. La preuve, en soixante-huit rencontres dirigées avec les Roten, le technicien allemand n’a perdu que cinq fois toutes compétitions confondues. En termes de ratio, on constate donc qu’il a remporté plus de trophées que perdu de matchs !

Un entraîneur qui s’adapte Certes, Flick dispose d’un effectif de qualité. Mais ses mérites sont nombreux. Il a d’abord su construire et remobiliser un groupe dès son arrivée. Puis, le technicien sait s’adapter. Il l’a prouvé cet été lors du départ de son milieu créateur Thiago Alcantara à Liverpool. Une perte qu’il a quasiment réussi à pallier en interne avec Corentin Tolisso ou Leon Goretzka. Autre exemple, en marge de la finale face aux Tigres jeudi, le coach bavarois a déploré en dernière minute l’absence de son patron de défense, Jérôme Boateng, rentré en Allemagne pour un drame familial. Et là encore, Flick a parfaitement rebondi en titularisant le Français Lucas Hernandez. Flick est donc un entraîneur de caractère, qui pense avant tout au collectif et à l’institution. «Félicitations à l’équipe.

Les joueurs ont réalisé quelque chose d’historique. Le sixième titre en un an. Pour autant que je sache, seul Barcelone a été capable de faire cela. C’est notre meilleure saison. Pourtant les derniers jours et notre arrivée ici ont été compliqués», appréciait notamment jeudi soir, l’homme qui n’a même pas remporté le trophée d’entraîneur de l’année, décerné par la FIFA à Jürgen Klopp… Ce n’est que partie remise.

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