Monde rural

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Le monde rural est inquiet de l’arrêt des pluies et des greniers qui sont vides.

Dans des zones naguère privilégiées comme le Saloum, les pluies ne sont plus tombées depuis près de trois semaines alors que les graines qui sont enfouies sous terre commencent à pourrir. Que ce soit au Saloum, dans le Ndoucoumane, le Bambouck  en passant par le Sine, les paysans sont trés inquiets: «  les pluies se font désirer ». renseigne Babou Diouf, habitant de Ndoffane, la voie emprunte de crainte.  Cette situation  a en tout cas,  prolongé la période de soudure au niveau de  certaines zones menacées de famine. Ailleurs dans le Djoloff, le Fouta et le Sénégal oriental sans oublier le Diambour et le ,  la famine frappe à la porte des paysans. Bassirou Cissé, un habitant du Ndoucoumane, qui se présente comme défenseur de ses parents paysans,  avoue que «les greniers sont devenus vides alors qu’aucune récolte ne pointe à l’horizon ». Si  dans le monde rural, l’enthousiasme qui a prévalu lors des premières pluies a cédé la place au désespoir, c’est que la quantité de pluie enregistrée jusqu’à ce jour 27 juillet 2021, est de loin au- dessous de  la moyenne observée en pareille période l’année dernière. Autre conséquence du retard des pluies, c’est qu’il est entrain d’impacter sur  le cheptel qui n’a plus rien à manger. Dans certaines  localités du pays, les paysans sont entrain de recourir aux procédés traditionnels pour implorer le ciel d’ouvrir ses vannes.  En tout cas avec les pluies qui se raréfient, le constat est que s’il  y a  un Sénégal qui émerge quelque part, dans le monde rural, c’est presque partout l‘inquiétude

A part quelques ilots de végétation dans les départements de Nioro entre Dinguiraye et Poste Keur Ayib, vers Gossas et sur l’axe Niakhar Bambèye, un climat de saison sèche règne sur tout le bassin arachidier.

L’engouement qui prévalait  avant la fête de la tabaski avec les premières pluies qui sont tombées, a cédé la place à l’angoisse. Si dans plusieurs zones, les paysans ont effectivement démarré les semis dans de bonnes conditions, les graines sont entrain de pourrir dans le sol car n’ayant pas d’eau.

La même situation qui prévaut au Sine-Saloum est vécue au Baol et dans la région de Thies où les paysans sont en chômage technique. Il  ya pas que les cultures saisonnières qui sont affectées par la rareté des pluies. Dans certaines zones de maraichage, l’arrêt des précipitations porte un coup dur à certaines activités qui  tournent  au ralenti. Le Sénégal est sous l’influence d’un climat semi-aride, qui alterne saisons sèche et humide. Avec les changements climatiques, le pays devrait mettre à contribution les compétences qui sont à l’Isra, l’Ensa et les autres structures spécialisées pour réfléchir sur des cultures adaptées au dérèglement saisonnier.

 

 

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