Ghana

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Après avoir déjà battu le pavé début août, des centaines de jeunes Ghanéens sont à nouveau descendus dans la rue jour de la fête nationale, avec le même mot d’ordre : « Redresser le pays ».

Des centaines de jeunes Ghanéens, en colère contre la vie chère, ont défilé dans la ville de Takoradi, dans l’ouest du pays, sous le mot-dièse « Fix the Country » pour réclamer des réformes sociales et économiques. Ce mouvement social né en mai dernier, qui demande une meilleure gouvernance veut s’installer dans la durée, malgré une mobilisation en baisse.

Moins nombreux que les 20 000 manifestants du 4 août dernier à Accra, mais tout aussi déterminés, les manifestants ont dénoncé la hausse du prix du carburant, à l’origine du mouvement social. Mais ils scandaient également des slogans plus politiques, appelant à un changement de régime.

Récupération politique

« Nous n’arrêterons pas tant que nous n’aurons pas réussi à changer la Constitution de 1992 pour en obtenir une plus démocratique et plus juste. Rappelez-vous que c’était Jerry Rawlings, le fondateur du NDC, le parti de l’opposition, qui a promulgué cette Constitution frauduleuse qui a créé un système oppressif au Ghana. Toute accusation qui prétend que notre mouvement est récupéré par le NDC est fausse », explique Hardi Yakubu, militant de l’ONG Freedom Fighters League et qui plaide pour une nouvelle Constitution.

Les accusations de récupération ont été lancées le mois dernier par le parti au pouvoir. Et en réponse au mouvement « Fix the Country », le camp présidentiel de Nana Akufo-Addo a créé sa propre version : « Fixing the Country ». Une nuance qui signifie que le président est en train de redresser le pays.

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