INTERVIEW D’ADJI SARR

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Face  au  tollé  suscité  par  l’article  consacré  à  Adji  Sarr,  Jeune  Afrique  apporte  des  clarifications.  «! Jeune  Afrique  a finalement  sollicité  directement  une  association  de  défense  des  droits  des  femmes,  après  avoir  appris  incidemment qu’elle était l’une des rares à avoir soutenu Adji Sarr. La responsable de cette association, rencontrée en janvier 2022, a permis la prise de contact avec la jeune femme. C’est elle qui s’est chargée de coordonner les rendez-vous en accord avec les services de la Brigade d’intervention de la police (BIP), sans lesquels personne ne peut rencontrer Adji Sarr, toujours menacée de mort. Cette brigade dépend du ministère de l’Intérieur qui avait donc été, selon nos informations, notifié de notre rencontre.!» Après un premier entretien informel avec Adji Sarr, l’interview s’est finalement déroulée fin février 2022, à son domicile. Un officier de la BIP chargé de sa protection était présent dans l’appartement, ainsi que des membres de sa famille. Mais dans la pièce où s’est tenu l’entretien, seule la responsable de l’association était présente au côté d’Adji Sarr.Adji Sarr à Jeune Afrique : Un entretien indépendant de RFI et du Monde.

Contrairement à une rumeur qui se répand depuis nos publications respectives, Jeune Afrique a donc recueilli les propos de  la  jeune  femme  indépendamment  de  nos  consœurs  de  RFI  et  du  Monde,  et  n’a  été  informé  de  ses  deux  autres rencontres que peu de temps avant la parution de l’article. À la demande de la responsable de cette association, qui a invoqué des raisons de sécurité, son nom n’a pas été divulgué par Jeune Afrique. C’est également cette femme qui nous a  fourni  les  photographies  d’Adji  Sarr  qui  illustre  l’interview.  En  temps  normal,  JA  travaille  avec  des  photographes professionnels qui réalisent leurs propres prises de vue. Mais la présence de nos photojournalistes a été refusée. Selon les  explications  données,  les  agents  chargés  de  la  protection  d’Adji  Sarr  auraient  refusé  qu’un  trop  grand nombre  de  personnes  assistent  à  l’entretien.    Après  des  mois  d’hésitations  par  crainte  «  des  insultes  ou  des représailles  », Adji  Sarr  a  finalement  accepté  l’entretien  fin  février.  L’article  n’a  pas  été  publié  sous  le  format  d’une interview mais sous celui d’une rencontre, afin de rappeler certaines zones d’ombres qui entourent son récit.

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