Après la dissolution de l’Assemblée : Emballo tend la main à José Maria Neves pour une paix renforcée en Guinée Bissau

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Après avoir dissout l’assemblée nationale populaire aux motifs que les députés refusent de lever l’immunité parlementaire de Domingo Simoes Pereira d’une part et, d’autre part de valider la modification de la Constitution, Emballo a fait appel au président Cap-verdien José Maria Neves pour “raisonner” l’opposition.

Selon la présidence capverdienne c’est  Umaru Embalò qui a informé de la situation politique actuelle à Bissau et, souhaiterait une implication du président José Maria Neves pour aider à trouver une solution, d’après Lusa.

Le président du Cap-Vert, José Maria Neves, a déclaré en fin de semaine  qu’il avait accepté l’invitation à se rendre en Guinée-Bissau, dirigée par son homologue guinéen, Umaro Sissoco Embaló, qui l’a également informé en détail de la situation dans ce pays frère depuis son avènement au pouvoir avec la bénédiction de certains chefs d’état de la CEDEAO.

Selon une note publiée par le chef de l’Etat capverdien, José Maria Neves a tenu jeudi une « réunion de travail prolongée avec son homologue bissau-guinéen, à son arrivée à Malabo, en Guinée équatoriale, pour le sommet extraordinaire de l’Assemblée des chefs d’Etat. et le gouvernement de l’Union africaine.

« Le président Embaló m’a informé en détail de la situation politique en Guinée-Bissau, notamment de la dissolution du parlement, de la formation du gouvernement et des prochaines élections législatives », a expliqué José Maria Neves, qui a pris ses fonctions de chef de l’État capverdien en novembre dernier.

Par ailleurs, le chef de l’Etat Capverdien a assuré que la rencontre avec Umaru  Embaló à Malabo a été très productive et que ce dernier était très réceptif aux messages.

« J’espère qu’il contribuera non seulement au renforcement des relations d’amitié et de coopération entre nos deux pays, mais aussi à la paix, à la stabilité et au développement de la Guinée-Bissau », a-t-il déclaré, révélant qu’il avait été invité à se rendre à Bissau.

« L’invitation a été acceptée et je devrais me rendre dans le pays frère dès que tout sera réglé par voie diplomatique », a ajouté José Maria Neves, ancien Premier ministre, de 2001 à 2016, pour le Parti africain pour l’indépendance du Cap-Vert (PAICV).

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