Ouverture du 20e congrès de l’Asea à Dakar

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Aissatou Sophie Gladima plaide pour des sociétés africaines d’électricité performantes, efficaces et rentables.

La ministre sénégalaise en charge du pétrole et des énergies indique que nos services publics d’électricité sont des pièces maîtresses du secteur de l’électricité dans toute l’économie et doivent être prospères, performantes, efficaces et rentables car le continent africain en a besoin pour son développement économique. Pour Aïssatou Sophie Gladima cela « ne sera possible que grâce à une formation de nos cadres, ingénieurs, chercheurs ; mobilisation de partenariat entre le public et le privé, et des financements innovants et compétitifs pour combler le gap de 50 à 70 milliards de francs Cfa par an pour réaliser des infrastructures ».

Ouverture du 20e congrès de l’Asea à Dakar : Aissatou Sophie Gladima plaide pour des sociétés africaines d’électricité performantes, efficaces et rentables

« Cheville ouvrière du développement de nos systèmes énergétiques, nos services publics d’électricité sont des pièces maîtresses du secteur de l’électricité dans toute l’économie », souligne d’emblée Aïssatou Sophie Gladima.

La ministre en charge du pétrole et des énergies du  Sénégal qui présidait ce matin l’ouverture du 20e congrès  de l’Asea soutient que « ces services publics d’électricité doivent être prospères, performantes, efficaces et rentables car le continent en a besoin pour le développement de son économie ».

Dans son allocution d’ouverture, la ministre a souligné que l’énergie constitue un enjeu pour l’Afrique au regard de son potentiel et de ses opportunités qu’elle lui offre mais également au regard des enjeux socio-économiques, culturels et de développement.

« La question de l’énergie revêt une dimension capitale pour le développement de notre continent face aux multiples enjeux de l’emploi de nos jeunes, l’accès à l’éducation, à la santé, à l’autosuffisance alimentaire, à la transformation de nos produits et plus généralement à la création de richesses », relève Mme Gladima.

640 millions d’africains n’ont pas accès à l’énergie. Ce qui correspond à un taux d’accès légèrement supérieur à 40%. Cela demeure, selon Mme Gladima, « un niveau très faible » par rapport à ce qui se passe dans le monde en dépit « des ressources énergétiques formidables » que regorge l’Afrique mais qui sont « toujours très faiblement exploitées ».

Pourtant, fait savoir Aïssatou Sophie Gladima ,  l’Afrique a besoin d’une énergie bon marché, vitale pour atteindre ses objectifs en matière d’éducation, de santé etc mais surtout, pour réduire le coût de l’énergie dans l’industrie, les services et créer des emplois pour les jeunes.

Dans le contexte de l’Agenda 2063 de l’Union africaine et du nouveau partenariat pour l’énergie en Afrique qui marquent une aspiration commune des africains pour un renouveau énergétique grâce à une exploitation intense de nos propres ressources, elle est d’avis que « l’intégration énergétique de nos systèmes électriques, la mise en valeur de notre potentiel de richesse, agricole, industriel et minier pour construire l’Afrique de demain deviennent des impératifs ».

A l’en croire, cette nouvelle trajectoire de développement pour l’Afrique est importante en raison des transformations structurelles portant sur la nécessité d’un développement axé sur les personnes, l’égalité entre les hommes et les femmes, l’autonomisation des jeunes, la révolution des TIC, l’unité accrue de l’Afrique puissance mondiale sur laquelle il faut compter.

La formation et le renforcement des capacités restent cruciaux pour une meilleure exploitation des ressources énergétiques et un développement durable et inclusif si l’on en croit la ministre. En effet, elle souligne que « cette dynamique nouvelle » de développement « ne sera possible que grâce à une formation de nos cadres, ingénieurs, chercheurs; mobilisation de partenariat entre le public et le privé, et des financements innovants et compétitifs pour combler le gap de 50 à 70 milliards de francs Cfa par an pour réaliser des infrastructures ».

« En restant engagés dans la lutte contre le changement climatique, selon le principe de la responsabilité commune mais différenciée », la ministre sénégalaise soutient dans la foulée qu’« il est tout à fait légitime que nos pays réclament une transition énergétique juste, équitable et durable ».

Aussi, poursuit-elle, le marché unique de l’électricité africaine qui va regrouper plus de deux (02) milliards de clients, doit être un moteur de l’industrialisation du continent grâce à des sources de production compétitives pour renforcer le commerce, la création de valeurs et d’emplois.

Dans cette perspective, elle relève que les sociétés d’électricité africaines doivent être le fer de lance et rester viables, performantes, efficaces, propres, résilientes et prospectives.

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