Hausse sauvage des prix : Goorgorlou souffre

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A ce rythme de flambée du prix des denrées de première nécessité et des autres produits de consommation courante, on se demande où va le pays. A Kaolack, Baye Mamoune Niasse qui préside le comité d’organisation du Gamou de Medina a appelé hier les autorités et les revendeurs à faire baisser les prix.

La vie devient de plus en plus difficile. Les prix de tous les produits et articles grimpent. Un produit qui est vendu à 500 frs le lundi, peut être majoré de 100 à 200 frs le jour suivant. Aucune explication n’est fournie en justification de cette flambée. L’autre constat est que dans un même quartier, des prix de denrées et produits varient d’une boutique à une autre avec des écarts qui ne s’expliquent pas.

Des augmentations au jour le jour

On a comme l’expression que la population est laissée à elle face à des revendeurs profiteurs de grand acabit. Hier lors du comité départemental de développement sur la préparation du Gamou de Médina Baye, le président du comité d’organisation, Baye Mamoune Niasse a déploré la flambée des prix et lancé un appel aux autorités et revendeurs à les faire baisser.

Medina Baye déplore la flambée des prix

Pendant que tout le monde souffre de la flambée sauvage des prix, le service du commerce fait comme s’il n’existe pas. Pire, les choses ne s’arrêtent pas à l’inflation. Sur le terrain , des pénuries de certains produits sont notés. On ne sait pas si elles sont organisée ou pas, mais depuis quelques jours, certains produits ne s’acquièrent que sur le marché noir où ils sont écoulés par des spéculateurs sans foi ni loi.

Si le gouvernement a une marge de manœuvre réduite sur les denrées de première nécessité, c’est à cause de la mise en application de la vérité des prix. C’est cette vérité des prix qui continue d’impacter directement sur les prix des denrées. Ce qui accroit la charge des pères et mères de famille, déjà éprouvés par la conjoncture économique.

Tout le monde souffre

Au Sénégal où le verrou de la subvention sur les produits et services de consommation courante n’est pas blindé, on assiste souvent à une flambée des prix et leurs conséquences dans le panier de la ménagère ainsi que sur les dépenses de la famille. Si certaines denrées et produits ont connu une variation de prix à un moment donné, c’était pas significative et n’a pas impacté sur le panier de la ménagère. Mais avec des hausses faramineuses de jour en jour, il ya vraiment de quoi s’inquiéter dans un pays où beaucoup vivotent. Le rythme de l’inflation est intenable et augmente la souffrance des « Gorgorlous ». Cela enfle leur colère contre le gouvernement.

Les plus durement touchés par la misère, sont les habitants pauvres des villes.

A quoi sert le ministère du commerce ?

A faible revenu et à déficit vivrier, ils souffraient déjà de la faim et de la malnutrition. En tout cas, à voir l’inertie des services du ministère du commerce face à la flambée des prix, on peut dire que le gouvernement n’a que peu de moyens pour protéger la population du choc de la hausse des prix.