Vie de plus en plus difficile : La grande part des gouvernants

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En ces moments très difficiles de la vie, la hausse en cascade des prix est intenable. En charge de la gestion du pays, les gouvernants ont une très grande part de responsabilité dans la situation des Sénégalais.

Si à chaque formation de gouvernement, des personnes sont nommées, les problèmes au nom desquels, des ministres sont changés et remplacés par d’autres sont toujours là. Après sa réélection en 2019, le président Macky Sall a servi des postes à des opposants pour calmer leurs ardeurs, espérant qu’ils allaient contribuer à diminuer la souffrance des populations. Les conséquences des mesures contre la maladie du coronavirus ont augmenté le nombre de pauvres au Sénégal qui est passé du simple au triple selon des statiques. La conséquence directe de la décadence économique qui a entraîné l’augmentation de la pauvreté, est qu’il ya de plus en plus de chômeurs dans le pays.

Les pêcheurs deviennent des chômeurs

Les pêcheurs qui ne trouvent plus de poissons avec le bradage des ressources halieutiques se sont ajoutés à la masse des chômeurs qui sont de plus en plus nombreux. Après celle mise en place au lendemain de la réélection de Macky Sall, il est question de remettre en place un nouveau gouvernement avec le retour du Premier ministre. La mise en place de ce gouvernement intervient dans un contexte où le prix du carburant a connu une hausse malgré la chute du prix du baril du pétrole. L’électricité a déjà connu une hausse qui est restée en travers de la gorge des abonnés. Si Macky a pu trouver la formule pour un nouvel attelage, ce gouvernement doit se préparer à faire face aux attentes des populations. Le prix du ciment, les taxes portuaires connaissent une hausse.

Hausse sauvage des prix

C’est dire qu’entre le président Sall, son gouvernement et les populations qui attendent, un changement d’attelage pourrait ne pas apporter grand-chose. Le monde rural ne cesse de réclamer plus de considération avec le prix au producteurs. C’est dire que le nouvel attelage qui va être mis en place, devra faire face à autant de problèmes. Que ce soit les pères de familles, les jeunes chômeurs, les pécheurs dans le désarroi et ceux qui sont entrain de galérer dans les autres secteurs, tous attendent.

La misère gagne du terrain

Le resserrement gouvernemental tant vanté par le président Sall à son arrivée au pouvoir, n’est pas actuel et n’impacte pas sur la réduction du train de vie de l’Etat. A propos de cette réduction, force est de constater que beaucoup de bruit est fait pour rien.

Le coût élevé du train de vie de l’Etat en question ?

Les cimenteries préparent une nouvelle augmentation sur le prix de la tonne de ciment. Alors que

deux semaines après le scrutin de la présidentielle de 2019, le prix du ciment avait connu une hausse. Une autre hausse sera difficilement supportable par les pères de famille qui doivent construire

A cette hausse du prix du ciment, s’ajoute la hausse du prix du sucre et des huiles comestibles. Ce serait pas trop dire qu’à ce rythme, on va vers une catastrophe alimentaire dans un pays où beaucoup n’ont pas de quoi pour faire bouillir la marmite tous les jours.

Augmentation de prix égale augmentation de pauvres

Les prix augmentent-la pauvreté augmente

La hausse des prix alimentaires favorise les producteurs de denrées alimentaires et, à l’inverse, nuit aux consommateurs , en particulier les habitants pauvres des zones urbaines qui sont souvent tributaires des importations de produits alimentaires. S’il ya inflation, la pauvreté augmente

La malnutrition étant déjà élevée et les amortisseurs sociaux insuffisants. Les hausses de prix font que les personnes qui vivent déjà sous le seuil de pauvreté voient leur situation s’aggraver encore davantage