FAIRE AUTREMENT LA POLITIQUE

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Faire de la politique, c’est montrer l’ambition salvatrice que l’on nourrit à l’endroit de son peuple. C’est afflicher, sans ambiguïté, son désir de servir sa patrie par des idées et des actions désintéressées dont l’unique objectif est de hisser sa nation le plus haut possible dans l’échelle de développement. C’est faire don de soi au bénéfice de  ses frères et sœurs à qui on est lié par la fibre affective de patriotisme. Bref, c’est un sacerdoce d’une très grande noblesse.
La politique est aussi un débat d’idées. Elle consiste de fédérer des hommes et des femmes autour d’un idéal d’avenir commun. Elle est donc une démarche argumentative pour convaincre des esprits critiques. Elle peut encore être perçue comme étant un exercise de séduction de ses propres concitoyens pour capter leur  confiance par la bienséance, le sens élevé des responsabilités, de bonnes dispositions intellectuelles, une probité morale sa reproche…
Le débat en question est mené sous forme de propositions et de contre-propositions bien structurées afin de permettre à l’opinion publique nationale et lnternationale d’être bien informée sur les ambitions de tous les acteurs dans l’espace politique. Ces propositions et contre-propositions sont des offres politiques que les tenants de pouvoirs ou de mandats électifs et leurs contestants font au peuple. La disponibilité et l’accessibilité des propositions au public rend le débat beaucoup plus digne d’intérêt.
Dans ce débat, la critique des projets des uns et des autres est l’exercice auxquels les hommes et femmes politiques devraient strictement se livrer. Cette critique porterait, en principe, exclusivement sur les idées et non sur les personnes. Elle ne pourrait être, en aucun cas, une porte ouverte au dénigrement et à l’atteinte à la dignité d’hommes et de femmes intervenant dans la sphère politique.
En d’autres termes, l’insulte, la calomnie, la diffamation, le déballage entre autres ne devraient pas être acceptés dans le domaine politique. Par conséquent,  un acteur politique ne peut accepter le compagnonnage ou le soutien d’insulteurs, de diffamateurs ou de calmoniateurs pour des raisons de probité morale et de bienséance. Tout au contraire, Il doit se démarquer constamment de leurs amoralités.Le discours politique, quelle que soit sa provenance, ne saurait s’accommoder de la grossièreté, de la vulgarité, de la haine et de la violence. Sa teneur doit être toujours saine, constructive et instructive.
Enfin, c’est avec un esprit de démocrate que la politique devrait être faite. Cela suppose une ouverture à la critique et à la contradiction venant des autres acteurs politiques, de la société civile et surtout de la presse. C’est cela seulement qui relève le niveau du débat politique dans le sens de faire avancer le peuple vers11 la paix, la stabilité sociale, le renforcement de la démocratie,  la consolidation de l’Etat de droit et le développement.
Me El Hadji Ayé boun Malick DIOP, greffier. Secrétaire général national du Syndicat des Travailleurs de la Justice (SYTJUST)
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