LES CONTRATS GAZIERS ET PETROLIERS EXPLIQUES PAR LE MINISTRE DU PETROLE ET DES ENERGIES

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Le Ministre du Pétrole et des Energies, Aïssata Sophie GLADIMA qui s’exprimait à l’ouverture d’un atelier de partage sur le secteur des hydrocarbures organisé au profit du Collectif des journalistes économiques du Sénégal (COJES), a affirmé que l’Etat du Sénégal va engranger des parts comprises entre 50 et 64% du profit généré par l’exploitation du pétrole et du gaz

« C’est cela la stricte vérité. Il suffit de pouvoir lire les contrats pour s’en rendre compte », a déclaré Aïssata Sophie GLADIMA avant de soutenir que cet atelier confirme, s’il en est encore besoin, la volonté et l’engagement maintes fois exprimés du gouvernement d’assurer en toute transparence et responsabilité, une gestion rigoureuse, inclusive et durable de nos ressources pétrolières et gazières.

Cet engagement, a-t-elle fait observer, reste un marqueur de la gouvernance du secteur du pétrole et du gaz avant même les découvertes d’hydrocarbures avec l’adhésion volontaire de notre pays, en 2013, à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).

Le Ministre a rappelé que le premier baril de pétrole de Sangomar, avec des réserves estimées à environ 630 millions de barils, est attendu dans le dernier trimestre de l’année 2023, avec une projection de 100 mille barils par jour lors de la première phase d’exploitation.

Quant au projet GTA (Grand Tortue Ahmeyim), le Sénégal et la Mauritanie ont signé un accord en février 2018 pour son exploitation avec BP (Bitrish Petroleum). GTA livrera son premier gaz l’année prochaine avec une production attendue de 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an.

Un troisième projet est en cours d’études Il s’agit de Yakaar Téranga dont la décision finale d’investissement devrait être prise bientôt avec l’espoir d’un début de production attendu entre 2024 et 2025.

D’après Aïssata Sophie Gladima, ce projet permettra la mise en œuvre effective de la stratégie du « gas to power » c’est-à-dire la production de l’électricité à partir du gaz et le développement d’industries pétrochimiques.

De ces différents projets, le Sénégal attend d’importantes ressources financières, a assuré le Ministre, rappelant encore que celles-ci ont déjà fait l’objet d’une loi de répartition votée par l’Assemblée nationale avec des principes directeurs comme la budgétisation intégrale des recettes issues du pétrole et du gaz et la mise en place d’un fonds intergénérationnel pour prendre en compte les générations futures.

« Le plus important n’est pas l’argent frais attendu de ces projets. Il y a mieux, c’est le contenu local » a, en outre, expliqué le Ministre du Pétrole et des Energies .

« Le gouvernement l’a si bien compris qu’il a mis en place une politique de contenu local adossée à une loi qui favorise l’implication directe des entreprises sénégalaises et des citoyens sénégalais dans les opérations pétrolières et gazières », a-t-elle avancé, soulignant que l’objectif en la matière est d’atteindre 50% de contenu local à l’horizon 2030.

« Les enjeux socio-économiques de ces ressources sont donc importants et interpellent les différentes parties prenantes au premier rang desquelles la presse dont l’un des rôles est de veiller à la bonne gouvernance et à la transparence durant toute la période d’exploitation des différents projets », a-t-elle conclu.

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