Coupe du monde : La France, c’est la nouvelle Allemagne !

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Largement bousculée par l’Angleterre (2-1), samedi, l’équipe de France est tout de même parvenue à se hisser en demi-finales de la Coupe du monde au Qatar. Insubmersibles, les Bleus ont une nouvelle fois montré qu’il faudra un exploit pour les priver d’un doublé historique.

Les Bleus font toujours aussi peur…

Les supporters de plus de 40 ans doivent regarder ceux de 20 ans avec un brin de jalousie. Après avoir énormément souffert dans leur jeunesse, ils ont, eux aussi, droit à une belle équipe de France.

Une équipe de France qui gagne. Une équipe de France qui ne perd plus. Qu’il semble loin, l’époque où les Bleus ne parvenaient même pas à se qualifier pour la Coupe du monde (1990, 1994).

Le doublé reste à portée des Bleus Aujourd’hui, les fans de la formation tricolore ont tous droit à du caviar. Pas toujours dans le jeu, même si les récents matchs sont enthousiasmants, mais au moins en termes de résultats. Car pour la deuxième fois de son histoire, après les belles épopées en 1982 et 1986, l’équipe de France disputera deux demi-finales de la Coupe du monde de rang. Et contrairement à la bande à Michel Platini, 4e en Espagne et 3e au Mexique, celle d’Hugo Lloris a l’opportunité de devenir la troisième équipe à réaliser le doublé après l’Italie (1934-1938) et le Brésil (1958-1962).

Rendez-vous compte, les partenaires de Kylian Mbappé ne sont plus qu’à 180 minutes, voire un peu plus, de marquer l’histoire du sport français de la plus belle des manières. Un moment unique pour un pays qui a longtemps souffert du syndrome de la «loose» face à des voisins européens qui enchaînaient les titres et les finales. Alors que les derniers champions du monde (Italie 2010, Espagne 2014, Allemagne 2018) se sont tous pris les pieds dans le tapis au premier tour en tant que tenants du titre, la France, elle, assume son statut.

Et à la fin, c’est la France qui gagne ?

La France de Didier Deschamps, c’est un peu l’Allemagne de Jupp Derwall et Franz Beckenbauer, l’Allemagne qui a enchaîné trois finales de suite (défaites en 1982 et 1986, victoire en 1990), une équipe cynique au possible qui même ballottée, même bousculée et proche de la rupture, finit par terrasser son adversaire. Une équipe qui n’est pas toujours flamboyante dans le jeu, qui ne peut pas toujours compter sur ses meilleurs éléments mais qui peut surtout se reposer sur une force collective de tous les instants.

Pour confirmer ce changement de paradigme permis grâce à Deschamps, il faudra pour cela briser le rêve du Maroc, mercredi. Un match que le Basque ne sous-estimera pas. Et éventuellement mettre fin à celui de Luka Modric ou Lionel Messi, comme en Russie, il y a quatre ans. Pour aller chercher cette troisième étoile et définitivement s’installer parmi les plus grands, Antoine Griezmann et les siens savent ce qu’ils devront faire. Et montrer que le football est un sport qui se joue à onze avec, à la fin, l’équipe de France toujours gagnante.

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