Mohammed VI humilié aux États Unis !

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Il a échoué à obtenir une audience avec Donald Trump

En visite officielle aux USA suite à une semaine de vacances à Cuba, Le Roi Mohammed VI qui a quitté La Havane, jeudi 13 avril, à bord d’un avion du roi Salman d’Arabie Saoudite, en direction de Miami, dans l’espoir de diner avec le président américain, vient de subir une sévère humiliation en Floride. Pire encore, il n’a même pas réussi à décrocher une entrevue, ne serait-ce que pour quelques minutes de façon informelle, avec le président américain Donald Trump. Pourtant, Mohammed VI a actionné tous ses « relais » Israéliens et Saoudiens afin de pouvoir rencontrer le successeur de Barack Obama, sans succès !

Pire encore, l’entourage de Trump lui a fait comprendre que le président américain ne prévoit pas de le voir, ni lors de sa visite ni dans un futur proche, son agenda ne contenant aucune activité de ce genre. Les services du Makhzen ont fait circuler depuis quelques jours l’information via leur relais médiatique privilégié à savoir, Jeune Afrique, annonçant que Mohammed VI sera l’hôte d’un déjeuner offert par le président américain, le dimanche 16 avril. Le Roi marocain se retrouve ainsi dans une position délicate, lui qui est désormais contraint de rentrer à Rabat complétement bredouille. La déconvenue que vient de recevoir Mohammed VI intervient à un moment où le dossier du conflit du Sahara Occidental est de retour dans l’agenda du Conseil de sécurité. En voulant à tout prix rencontrer Donald Trump, Mohammed VI voulait certainement essayer d’infléchir la position des Etats-Unis sur la question et de connaître les intentions de l’administration américaine à ce sujet. Le Département d’État sous John Kerry a donné à plusieurs reprises des sueurs froides au Makhzen, surtout lorsqu’il a soutenu la nécessité de doter la Minurso d’un mécanisme de surveillance et de protection des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis occupés. En demandant à ses services d’éconduire le roi du Maroc, Donald Trump a dû se rappeler que le Makhzen, dont les recettes proviennent à 25% de la vente de la drogue, a soutenu financièrement sa rivale, Hillary Clinton, lors de la présidentielle de novembre dernier. C’est que le nouveau président américain est connu pour être revanchard.