Orientation des bacheliers

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Par Ndiogou CISSE

L’Etat ne joue pas franc jeu avec les établissements privés d’enseignement supérieur. La Fepes du nom de la fédération qui les réunit informe que l’Etat qui leur doit 16 milliards fait dans le « dilatoire ». Elle exige le paiement des 3 milliards que le gouvernement avait promu de verser et menace de ne plus recevoir de bacheliers dans ses écoles.

L’Etat n’ a pas payé aux Epes les 3 milliards promus dans les16 qu’il lui doit pour la formation des nouveaux bacheliers.

La révélation est de la Fédération des Etablissements Privés d’Enseignement supérieur qui a fait un round up de son partenariat avec l’Etat du Sénégal, dans le cadre de l’orientation des bacheliers dans le privé.

Pour la Fepesn ce diagnostic aura permis à la FEPES de se rendre compte « que malgré les déclarations faites çà et là par les autorités étatiques, il n’en demeure pas moins que la situation n’a guère évolué ». La Fepes d’informer ; « L’état de la dette n’a pas bougé malgré l’annonce en grande pompe de l’octroi d’un montant de trois milliards de francs CFA dans la loi de finances rectificatives, votée au mois de juin dernier ». Aussi, fait elle remarquer, la FEPES attire l’attention des autorités et en premier lieu, le chef de l’Etat, afin qu’un détournement d’objectif ne soit opéré et que ces fameux trois milliards soient utilisés pour éponger une partie de la somme due aux EPES de façon générale et qui s’élève à près de seize milliards de francs CFA.

« Ce dilatoire » dénoncent les gérants des Epes « qu’est en train d’opérer l’Etat du Sénégal, laisse planer des doutes sur sa volonté réelle à faire bénéficier aux bacheliers orientés dans le privé, qui au demeurant sont des Sénégalais à part entière, d’une scolarité paisible et de qualité ».

Face à cela, la FEPES prend l’opinion à témoin et demande aux autorités :

– De payer dans les meilleurs délais ces trois milliards déjà votés dans la loi de finances rectificative de 2018

– De réunir l’ensemble des associations d’EPES autour d’une table pour établir un échéancier de paiement du reliquat

Au cas où ces préalables ne seraient pas satisfaits menace t-elle, la FEPES se réserve :

– Le droit de ne plus dispenser de cours aux étudiants déjà inscrits, car n’en pouvant plus de supporter des charges sans aucune contrepartie.

– De ne pas prendre de nouveaux bacheliers.

Medianet.sn

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