Candidature de Karim

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Me Abdoulaye Wade, depuis la création de sa formation politique a toujours été un farouche opposant au régime de Senghor et Diouf. Avant de diriger le Sénégal de 2 000 à 2012.

La dernière bataille politique du «Pape du Sopi» est résumée dans cette phrase qui apparaît comme une déclaration de guerre, du vieux général qui prépare comme il y a 20-25 ans un «mortal combat» contre un fils putatif émancipé de sa tutelle grâce aux suffrages des citoyens. Aujourd’hui, force est de constater qu’avec l’âge, le vieux général arrangeur de foule, exilé un bon moment en France a vu ses rangs dégarnis et sa force de frappe érodée.

Plus de trois décennies d’opposition

37 ans d’opposition, n’ont pas adouci celui que certains médias ont fini d’estampiller le Pape du Sopi. C’est-à-dire un patriarche. E part ses combats pour non seulement dit-il, faire régner la démocratie au Sénégal, mais surtout diriger le Sénégal.

Quarante ans de règne du Ps, avaient fermenté les haines et cimenté les alliances contre l’ennemi identifié par tous : des sans-culottes aux classes moyennes asphyxiés par des plans d’ajustement qui avaient fini de niveler par le bas toutes les forces vives. Le «Sopi» de l’époque, s’était nourri de ce terreau fertile qui faisait pousser toutes les résistances vers un seul but : enterrer profond un régime qui, à force de durer, avait fait de l’arrogance son marqueur indélébile». De bataille politique en bataille politique même avec son entrée dans un gouvernement de Diouf, Me Wade n’avait pas baissé les armes. Et en 2 000, il a réussi avec une forte coalition de faire partir les socialistes du pouvoir.

«Tout est là. Tout est dit. La dernière bataille politique du « Pape du Sopi » est résumée dans cette phrase qui apparaît comme une déclaration de guerre, du vieux général qui prépare comme il y a 20-25 ans un «mortal combat» contre un fils putatif émancipé de sa tutelle grâce aux suffrages des citoyens, pour l’installation d’un héritier politique autoproclamé qui est loin d’avoir prouvé qu’il mérite les sacrifices du vieux père, ainsi que les campagnes de ceux et celles qui mettent en jeu leurs vies plus pour ce qu’ils doivent au père. L’affaire dite de Me Madické Niang et du groupe des rebelles est révélateur d’une stratégie politique bancale qui veut imposer un suicide collectif pour l’honneur d’un fils qui ne peut réclamer aucun parcours ou mérite historiques, qui justifieraient les sacrifices demandés à des hommes et des femmes qui commencent légitimement à se demander le bien fondé de la stratégie de leur général. L’effritement continu des manifestations autour de la candidature à marche forcée de Karim Wade, illustre par défaut le désenchantement de plus en plus visible des troupes.

Medianet.sn

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