DU GANG DES LESBIENNES AUX FRASQUES D’ OUZIN KEITA

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Qui aurait pu imaginer qu’une expédition punitive aurait un jour eu pour théâtre d’opération notre paisible Sénégal, exécutée de surcroît en plein jour, ce week-end, à Thiaroye-Léona, par un gang d’une vingtaine lesbiennes, contre une autre lesbienne-repentie? Celle-ci aura eu le tort d’avoir décidé de s’assagir, en réintégrant la demeure conjugale, auprès de son époux légal. Ce qui n’eut pas l’heur de plaire à son ex-amante qui, frustrée, parce que se considérant «trahie et cocufiée», ne trouva pas mieux que de commanditer cette vendetta hors du commun, qui a failli coûter la vie à l’ex-lesbienne, n’eût été la prompte réaction des riverains du quartier. Même si la présumée cheftaine du gang de lesbiennes a été arrêtée et déférée au Parquet, jeudi dernier, et que des ordres d’arrestation ont été lancés contre les autres lesbiennes fugitives, exécutantes de cette sinistre besogne, le désolant constat est unanime: la société sénégalais est en passe de devenir méconnaissable!

Et, comme si cette déliquescence extrême de nos bonnes mœurs ne suffisaient pas, voilà que, contre toutes attentes, un singulier travesti, Ouzin Keita, surgit de nulle part, semble s’être investi pour mission de promouvoir activement le «3e genre», au Sénégal. Ne se suffisant plus d’avoir atteint le summum de l’extravagance, à travers son accoutrement atypique, ce travesti «xéssalisé» (dépigmenté) se révèle chaque jour que Dieu fait être un très mauvais signal pour notre jeunesse, un vecteur de banalisation de la déviance sexuelle, mais surtout un canal, par excellence, de la promotion du «troisième genre». Lequel fait déjà son petit bonhomme de chemin en Occident.

Comme en Allemagne, qui vient de le spécifier officiellement sur les bulletins de naissance de ses administrés. Depuis mai 2013, il était juste possible, en remplissant le formulaire de déclaration de naissance, de ne pas renseigner le champ dédié au «sexe», en le laissant vide. Les intéressés ayant ensuite la l’attitude, au cours de leur vie, de faire le choix d’un sexe masculin ou féminin ou de garder la case réservée au sexe non renseignée.

L’Allemagne a maintenant franchi le Rubicon, depuis le vendredi 14 décembre dernier, en devenant le pays précurseur en Europe dans la reconnaissance des «personnes intersexes». Selon le texte de loi, approuvé par la Bundestag, la chambre des députés, il figurera désormais, à côté de la mention «féminin» ou «masculin», la mention «divers», faisant ainsi office de «3e Genre». Le gouvernement allemand, une coalition des sociaux-démocrates et des conservateurs, applique ainsi une décision de la Cour constitutionnelle, de 2017, la plus haute juridiction allemande, qui avait donné aux députés «jusqu’à fin 2018» pour voter la légalisation d’un «troisième sexe».

D’autres pays européen ont emboîté le pas à l’Allemagne, en s’engageant à leur tour sur la voie d’une reconnaissance d’un «troisième genre». Il s’agit des Pays-Bas et de l’Autriche. En France, miroir par excellence du mimétisme culturel «sunugalien», le nouveau-né doit être rattaché, dans les cinq jours suivants la naissance, à l’un des deux sexes, masculin ou féminin. La reconnaissance d’un «sexe neutre», principale revendication des lobbies homosexuels de l’Hexagone, ayant été rejetée par la Cour de Cassation, en 2017.

C’est quoi donc cette notion de «genre», incluse dans la nouvelle nomenclature ministérielle au Sénégal? Lors d’un débat-décryptage, auquel la RFM avait convié, le 27 juillet dernier, JAMRA et Mme Mbodj Absa Wade, directrice de l’Égalité et de l’Équité du Genre, au ministère de la Famille, nous avions informé l’opinion que JAMRA descendrait bientôt sur le terrain, en effectuant notamment une tournée de partage d’informations et de sensibilisation auprès des autorités religieuses du pays, pour leur faire part de ses préoccupations, relativement à cette notion de «genre», qui prête déjà suffisamment à confusion dans l’entendement des croyants de ce pays. Quant on sait surtout que, dans les pays occidentaux, la concrétisation de la notion de «troisième sexe», qui est désormais bien ancrée dans leurs mœurs administratives et sociales, avait, mine de rien, commencé par la création d’un ministère ou d’une direction du… genre !

Le Créateur n’a fait mention nulle part, dans les Textes Sacrés des grandes religions révélées, de «3e genre», de «3e sexe» ou d’un quelconque «sexe intermédiaire». Ni dans la Thora, transmise par Seydina Moussa (Moïse), ni dans la Bible, portée par Seydina Insa (Jésus-Christ), encore moins dans le Coran remis à Mouhamed (psl). «La malédiction de Sodome et Gomorrhe» est encore fraîche dans la mémoire collective de l’humanité !

Une préoccupation d’autant plus légitime qu’avec la force parlementaire acquise par les lobbies homosexuels, les avancées des revendications Lgbt dans des démocraties occidentales sont considérables. Chaque jour que Dieu fait, ils franchissent de nouveaux jalons. Ne disant-on pas au début que les gay-prides (parades homosexuekkes) étaient de simples manifestations folkloriques ? Mais, on a vu le résultat en France. Ils ont réussi, en 2013, grâce à leur force parlementaire, à tordre la main au gouvernement de François Hollande, pour lui faire adopter la loi du mariage homosexuel. C’est à l’actif du lobbying intense des théoriciens et des hiérarques du «troisième genre» qui, s’y l’on y prend garde, se faufileront volontiers à travers ces interstices que peuvent leurs offrir inconsciemment certains énergumènes du show-biz tropical, pour donner droit de cité au «3e sexe». Le travesti Ouzin Kéita en est une parfaitement illustration.

Et si JAMRA se prépare activement à cette tournée auprès des familles religieuses, c’est justement pour les alerter sur cette nouvelle nomenclature ministérielle incluant la notion de «genre». Susceptible d’être interprétée (surtout après la délivrance, par l’Etat, d’une quinzaine de récépissés de reconnaissance officiels à des associations d’homosexuelles et de lesbiennes) comme un inopportun clin d’œil d’assentiment. Ministère de la femme, de la famille et de l’enfance, ne suffit-il pas comme appellation? Pourquoi alors ajouter «genre» ?

Dakar, le 27 août 2019

Les Bureaux exécutif de

JAMRA et MBAÑ GACCE

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