Ouakam

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Le réveil a été brutal dans le quartier Terme sud situé dans la commune de Ouakam, dans la capitale du Sénégal. C’est vers 06 heures, mercredi, que les gendarmes se sont positionnés dans les différentes artères de la cité. Dans ce quartier plus de 79 familles occupent les logements de fonction depuis plus de 40 ans. C’est près de 79 familles qui ont été sommées de quitter les lieux où elles vivaient depuis plusieurs années. La Dscos a recouru à l’intervention de gendarmes pour expulser manu militari leurs anciens frères d’armes décidés à ne pas sortir de leurs maisons. Plusieurs blessés ont été notés dont certains évacués à l’hôpital.

Ce qui s’est passé à la Cité Terme Sud, la DIRPA explique le pourquoi de l’expulsion des 79

À rappeler que la Cour suprême a tranché le litige autour du titre foncier n°1143/Nga sis à Ouakam Terme-Sud, par arrêt N°48 du 26 décembre 2019, confirmant la pleine propriété de la Coopérative militaire de construction (Comico) sur l’extrait dudit titre foncier qu’il a acquis avec frais auprès de l’État du Sénégal, le 16 octobre 2008.

Occupation Illégale : Violent affrontement entre militaires et habitants de la Cité Terme sud

Une situation qui a fini par révolter les habitants du quartier de terme sud et environs. Les jeunes pour barrer la route aux agents ont brulé des pneus au niveau des quartiers environnant. Mais avec la détermination des pandores, les jeunes sont repoussés à l’aide de grenades lacrymogènes. Une situation qui a fini par dégénérer car tout le quartier est envahi par les odeurs des lacrymos. Petit à petit les autres groupes de ripostes commencent à se former dans la cité Comico, le village de Ouakam et la cité Avion. Les jets de pierres des jeunes de Ouakam perturbent la circulation sur la route qui mène vers la cité comico en passant par la pharmacie Cité Avion.

Au niveau du quartier de terme sud, les bagages des occupants des logements de fonction de l’armée sont exposés à l’air. Car le bataillon du sport des forces armées avec le soutien des gendarmes ont fait sortir les matériels des anciens militaires qui ont servi depuis plus de 40 ans. Ils ne peuvaient plus tenir leurs larmes face aux caméras et aux journalistes. Dans ce lot figurent des veuves, des blesses et handicapés de guerre.