COP26

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Le Sénégal est au cœur de la COP26 qui se tient depuis le 31 Octobre à Glasgow. Le Ministre de l’Environnement et du Développement durable sénégalais, par ailleurs, président de la Conférence des Ministres africains de l’Environnement a porté la voix du continent.

Abdou Karim Sall, se félicitant de la participation du Sénégal à ce dialogue, a souligné que « l’adaptation aux effets adverses des changements climatiques demeure une priorité des pays en développement et particulièrement les pays africains, les moins avancés et les petits Etats insulaires ».

C’est un véritable combat que notre pays mène sur tous les fronts, pour assurer la résilience de notre économie, de nos écosystèmes et sauvegarder les moyens de subsistance de nos populations, a signalé Abdou Karim Sall ; avant d’ajouter que « l’Afrique parlera d’une même voix pour défendre ses intérêts sur la question du carbone ».

Il a de même affirmé que pour assurer la durabilité de l’action en faveur de l’adaptation, des efforts importants ont été déployés pour intégrer l’adaptation au changement climatique dans les processus de planification du développement économique et social, avec l’appui du Fonds d’adaptation et du Fonds des PMA.Ce dernier instrument, géré par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), répond aux besoins spécifiques des pays les moins avancés qui sont particulièrement exposés aux effets négatifs du changement climatique.

« La question de l’adaptation figure aujourd’hui en bonne place dans le Plan Sénégal émergent, notre référentiel des politiques publiques. L’objectif visé est de prendre en charge de façon précoce le risque climatique dans tous les projets et programmes de développement », a assuré Abdou Karim Sall, par ailleurs président de la conférence des ministres africains de l’Environnement.

Il est en outre revenu sur les prévisions climatiques disponibles, lesquelles indiquent que les températures moyennes au Sénégal vont probablement augmenter de 1,8°C d’ici 2035.

Les précipitations annuelles vont dans le même temps diminuer, pendant que le niveau de la mer va continuer de monter.

« Pour un pays côtier comme le nôtre, un tel scénario est plein de risques », a indiqué Abdou Karim Sall.

Il a rappelé que selon les prévisions des scientifiques, l’avancée de la mer provoque une perte d’infrastructures côtières essentielles, une dégradation des terres agricoles et une salinisation des sources d’eau douce qui sont vitales pour les populations.

Aussi a-t-il appelé au renforcement de l’action pour l’adaptation, en vue d’assurer non seulement la résilience de nos communautés et de nos économies très vulnérables mais également la sauvegarde de la paix dans le monde.

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