2024 ; Zoom sur des hommes politiques qui veulent prendre la place de Macky

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2 petits mots pour Khalifa Sall et Karim Wade, selon notre justice ces deux-là ont fauté, ils ont d’ailleurs durement payé une partie de leur dette à la société. Mais enfin il ressort tout de même qu’ils ont eu quelques moments de faiblesses devant l’argent, et on voudrait leur confier plus de 6 mille milliards de budget? Bah voyons, nous viendrait-il à l’idée de recruter un homme reconnu coupable de pédophilie pour travailler dans une garderie d’enfants? Ils peuvent effacer leurs casiers judiciaires autant qu’ils veulent par une loi d’amnistie mais ils ne pourront pas effacer nos mémoires.

Bougane quant à lui, son parcours d’hommes d’affaires semble respectable? Mais il lui faut de la maturité politique et une bonne base pour avancer. En attendant de trouver la réponse intéressons-nous au suivant: Malick Gackou. J’avoue ne pas pouvoir dire grand’chose sur lui. Je crains qu’en lui consacrant un paragraphe entier je dise plus de choses qu’il n’en a dites lui-même en 10 ans. Non mais sérieux, qui a retenu une seule chose de Gackou ces dernières années en dehors de la lutte?

Idrissa Seck, Aaah Idy, quel dommage! Il aura été un éternel potentiel. Quel talent, mais au service de quoi? D’apparitions sporadiques durant les élections et de va-et-viens opposition-pouvoirs. À bien y réfléchir, Idrissa ne veut pas être élu, il veut qu’on vienne chez lui, le réveiller: ni ko “peung peung” Seck ndaanane, sa guinaar amoul beugnou kaw, diogueul oubil na niou la bountou palais.”

Quel gâchis ce monsieur.

Thierno Alassane Sall et Abdourahmane Diouf, ils ont du mal à imprimer mais on sent de la bonne foi, parfois un peu rigides et haustères, que dire de plus? Je cherche…

Ousmane Sonko!

Celui-là je me demande s’il ne pense pas déjà à un second mandat!

“Sama yaram da fa tangue presque yègue na niou” a-t-il dit récemment.

Ousmane Sonko voudrait nous faire croire que l’élection présidentielle de 2024 est déjà pliée, il est déjà au pouvoir, 2024 est une simple formalité, allez déposer son bulletin dans l’urne et circulez il n’y a rien à voir”

Que le peuple se le tienne pour dit, que les juges ne l’oublient surtout pas, que les forces de défense et de sécurité se mettent au garde à vous, sa majesté arrive.

Le message matraqué est que le seul et l’unique capable de nous diriger, sur 17 millions de sénégalais, c’est Ousmane mou sell mi. On n’a pas su profiter de Mamadou Dia, il ne faut pas qu’on rate Ousmane Sonko, disent ses sous-fifres affichant un air sincère et enjoué d’un enfant innocent..

Le président (de parti) Sonko s’y croit déjà, son cortège, ses gardes du corps et ses nominations ne sont pas fortuits, il veut asseoir dans l’imaginaire populaire qu’il a déjà tous les attributs et la stature d’un président. Lui-même en citant sa maman avait dit: “laissez Ousmane suivre son destin”. Subrepticement il introduit la volonté divine, l’argument imparable, en effet qui peut s’opposer à Dieu? Soumettons-nous donc.

Il oublie peut-être un petit détail, les sénégalais n’aiment pas qu’on leur dicte ce qu’ils doivent faire.

La mystification est la marque de fabrique de ce jeune homme. Sinon comment comprendre qu’il ait réussi à faire croire à des centaines de milliers de sénégalais qu’il peut gérer tout le pays, lui qui n’a jamais rien géré?

Il l’ignore peut-être mais dans la haute administration des finances, de la diplomatie ou de l’armée les gens rient sous cape en entendant ce que Ousmane raconte.

Son programme se résume à des concepts simplistes comme “fichons les toubabs dehors et nous serons riches, renégocions les accords avec la France tout en se gardant de dire les quels et ce qu’il propose à la place. Sortons du FCFA sans dire quelles seront les conséquences sur le pouvoir d’achat, la dette, l’épargne, etc. Il promet d’industrialiser le pays sans jamais dire comment va-t-il lever les contraintes objectives, que sont la compétitivité, le savoir-faire, les débouchés etc. Que nenni, on doit le croire sur parole les yeux fermés

Ils parlent des ressources naturelles en travestissant la vérité.

Et ne parlons même pas de la couardise, la poltronnerie dont il a fait preuve en demandant aux enfants des autres, de se battre au péril de leur vie pour le sauver lui. Et il clame sans vergogne que s’il n’y avait pas eu 14 morts il ne serait pas libre aujourd’hui. Comme si sa liberté valait 14 vies. C’est le prix à payer selon lui pour sortir notre sauveur national d’un complot ourdi par, tenez-vous bien, une fille de 21 ans et un autre petit jeune homme! Qui plus est, dans un lieu d’exploitation de filles défavorisées.

Il se dit aujourd’hui mouride, eh bien il ferait bien de s’inspirer des enseignements de Cheikh Ahmadou Bamba lui qui a combattu tout seul et pour tout le monde, ou encore de Thomas Sankara dont il se réclame, lui qui a offert sa vie pour sauver celle de ses collaborateurs. M. Sonko a une conception très étroite de l’intérêt général qu’il réduit au sien et à celui de sa famille.

Une fois au pouvoir, qu’à Dieu ne plaise, armé de la police, de la gendarmerie et de l’armée, que serait-il capable de faire si ses intérêts personnels étaient menacés?

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