Investiture à la place de Macky en 2024 : Idy et Amadou Ba se positionnent discrètement

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Le silence assourdissant de Idrissa Seck depuis un certain n’est pas fortuit. A côté du premier ministre Amadou Ba qui se positionne pour un éventuel plan B de Benno pour l’investiture en 2024, Idrissa Seck qui n’a pas rejoint Macky Sall, sans conditions mène des tractations pour être investis à sa place.

Dans le camp présidentielle, au fur et à mesure que l’on  s’approche de la présidentielle de 2024, les appétits se signalent pour le fauteuil présidentiel.  Si le Président Sall a qui on prête des intentions de briguer un autre mandat  maintient le flou sur cette question, dans son camp, des responsables lorgnent sa place et veulent être investis par Benno à sa place à la présidentielle de 2024.

Amadou Ba se taille un habit de plan B

Avec le premier ministre, Amadou Ba qui est présenté dans le livre de cheikh yérim Seck comme un messie, cela n’est-il pas un coup de pub de com dans l’éventualité d’un plan B à investir pour Benno à la prochaine présidentielle. Pendant qu’il est présenté comme l’homme d’Etat idéal, son mentor Macky Sall est traîné dans le bout par l’auteur du livre.  En tout cas dans l’establishment et chez ses proches partisans, l’idée qu’ Amadou Ba doit être le candidat de la mouvance présidentielle à l’élection de 2024 est entrain de faire son chemin. Face à lui, Idrissa Seck mène des tractations pour être le candidat de Benno en 2024. Contrairement à Amadou Ba, chez Idrissa Seck on explique cette ambition par un deal entre Macky et lui, qui l’a poussé à le rejoindre après la présidentielle de 2019.

 En froid avec Macky, Idy réclame son investiture pour 2024

Les indiscrétions qui nous apprennent l’existence d’un climat froid entre Ndamal Kadior et Macky Sall, nous font savoir il était convenu entre les deux personnalités politiques qu’Idrissa Seck sera le candidat de Benno en 2024.    Notre  source d’ajouter que des  tractations étaient même  en cours entre  l’APR et le Rewmi pour la création d’un grand parti présidentiel. Selon le scénario en question, l’Alliance pour la République (APR) ne devait pas phagocyter le Rewmi. C’est plutôt vers la création d’un grand parti que leur alliance devait aboutir. Un fusion qui  allait se faire en dehors des structures  du genre comité directeur ou  bureau politique des partis concernés. Naturellement, le grand perdant de ce new deal allait être Benno Bokk Yaakar (BBY), qui allait être emporté  par les vagues de cette fusion qui allait régler le problème du numéro 2 dans le camp présidentiel et celui de l’investiture en 2024.

 Le patron de Rewmi compromis par ses résultats à Thies

Mais puisqu’en politique, tout est politique, pour la prochaine présidentielle, il n’est plus question pour Benno d’investir Idrissa Seck. Surtout qu’à l’épreuve des locales et des législatives passées, les résultats obtenus par le président de Rewmi à Thies sont la preuve qu’il n’est plus le maître de cette cité et aura d’énormes difficultés pour gagner des localités du pays. C’est pour cela nous explique t-on que l’option Idrissa  Seck pour l’investiture de 2024 a été abandonnée même s’il y tient toujours comme à la prunelle de ses yeux.

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