Arrêtée, Guadalupe Garcia de Rayos est enfermée dans un fourgon, dont les manifestants bloquent la sortie, le 8 février à Phoenix. Elle sera ensuite expulsée.

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Dans l’Amérique de Trump, la grande peur des immigrés clandestins

Le président des Etats-Unis a décrété qu’ils étaient des “bad hombres”, des criminels. Alors en Arizona la chasse aux sans-papiers est ouverte. Mais la résistance s’organise. Montgomery, Alabama, 1er décembre 1955 : une femme noire refuse d’aller à l’arrière du bus pour laisser la place qu’elle a choisie, réservée aux passagers blancs. Elle s’appelle Rosa Parks et décide qu’elle en a assez. Phoenix, Arizona, 8 février 2017 : une mère de famille hispanique se rend à une convocation des autorités, sachant qu’elle risque d’être expulsée vers un Mexique qu’elle a quitté, adolescente, plus de vingt ans auparavant. Elle s’appelle Guadalupe Garcia de Rayos et décide qu’elle en a assez…

On ose la comparaison ? On ose. Les deux situations sont très différentes, mais, dans les deux cas, elles mettent en scène le défi d’une femme ordinaire, né d’un ras-le-bol soudain. “Ma femme savait qu’elle avait toutes les chances d’être arrêtée, peut-être même d’être expulsée, raconte le mari de Guadalupe, qui accepte de se faire photographier, mais pas de donner son nom, étant lui aussi en situation irrégulière. Mais elle était fatiguée de fuir. Elle m’a dit : ‘Ce qu’ils me font, ils le feront à d’autres familles.’ Je l’admire. Elle est très courageuse.”

 

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