La croissance revient en Afrique

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Le FMI annonce pour 2017, une légère hausse du taux de croissance globale de l’Afrique subsaharienne qui sera à 2,5%. Le Fonds Monétaire International a présenté son rapport semestriel sur les perspectives économiques de l’Afrique subsaharienne. Les prévisions tablent sur une croissance de 2,5% pour 2017, nettement mieux que les 1,5% de 2016 ; soit le taux le plus faible en 20 ans. Mais ce léger rebond est une tendance générale qui cache de grandes disparités. Le FMI annonce pour 2017, une légère hausse du taux de croissance globale de l’Afrique subsaharienne qui sera à 2,5%. Une hausse qui sera essentiellement liée à des facteurs exceptionnels dans les trois plus grands pays. Il s’agit d’un redressement de la production pétrolière au Nigéria, une hausse des dépenses publiques à l’approche des élections en Angola et une diminution progressive des effets de la sécheresse en Afrique du Sud. Derrière cette tendance globale, deux zones vont avoir des taux de croissance de 5 % à 7½ % l’Afrique de l’Est avec le Kenya, la Tanzanie et le Rwanda. L’Afrique de l’Ouest avec la Côte d’Ivoire et le Sénégal. Le fonds monétaire s’inquiète surtout pour la plupart des pays touchés par la baisse du cours du pétrole, notamment les pays de la Cemac Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale. Ces pays tardent à faire certains ajustements et risquent des problèmes encore plus graves si rien n’est fait pour y remédier. Ces tendances générales cachent de grandes disparités, entre différentes régions mais aussi et surtout entre les villes et les campagnes, souvent négligées par les politiques publiques. C’est l’avis de l’économiste congolais Al Kitenge qui appelle les pays africains à concevoir des politiques qui se soucient des réalités du terrain marquées par la misère et le dénuement des populations. Selon lui, les situations sont pires dans les zones rurales toujours négligées ou ignorées par la plupart des prévisions comme des politiques. L’économie informelle en Afrique subsaharienne reste importante et représente 25 à 65 % du PIB, 30 à 90 % de l’emploi non agricole. Malgré la faible productivité, il est un filet de sécurité. Il devrait conserver une grande importance pendant encore de nombreuses années, ce qui est à la fois une chance et un défi pour les responsables des politiques publiques.

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