Prolifération des agressions

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L’insécurité est de retour à Dakar. Les élèves de ¨Pikine qui ont protesté hier par une marche contre le meurtre de leir camarade, Ibrahima Kane, n’ont pas freiné l’ardeur des agresseurs qui se sont pris à une animatrice de Zik fm à la porte de son domicile à la cité Fadia. Sur l’avenue Bourguiba, c’est un directeur de société qui a pris à partie par des malfaiteurs qui sont souvent coincés par les forces de sécurité mais qui bénéficient très souvent de la grâce.

Preuve que les forces de l’ordre ne laissent pas les malfaiteurs dicter leur loi aux honnêtes citoyens, moins de 24 heures après le meurtre du jeune Ibrahima Kane à Liberté 6, les éléments de la brigade de recherche du commissariat de Grand Yoff ont arrêté les auteurs pour les remettre à leurs collègues de Dieuppeul territorialement compétent. Il s’agit de
Modou dieng Ababacar ndiaye
Djiby Sakho qui ont été tous alpagués par les hommes du commissaire Abdou Sarr de Grand Yoff. Dans ce lot d’agresseur Djiby Sakho venait d’être élargi de prison après avoir été coincé et déféré pour trafic de drogue par les mêmes éléments. De nos jours, à Dakar, tous les coins sont devenus des zones de prédilection de malfaiteurs. L’insécurité a gagné du terrain et les agressions y sont redevenues monnaie courante. Les forces de l’ordre sont en permanence à leur trousse mais ne sont pas assez nombreuses pour contenir les cohortes de gus qui circulent entre Dakar et sa banlieue.
En effet, dès la tombée de la nuit, des crapules sortent de leurs tanières, armés de couteaux ou de coupe- coupe et n’hésitent pas à en user. Les rares femme qui

osent porter leurs parures ou tenir leus sacs à main dans la rue, risquent de rentrer avec les oreilles sectionnées ou le cou lacéré. Les voyageurs qui empruntent certains axes sont aussi des victimes potentielles de ces agressions qui sont devenues un fait banal. Et tout le monde prie le ciel pour ne pas tomber un jour entre les mains des malfrats de plus en plus nombreux et audacieux.. Pour une chaîne, des boucles d’oreilles ou un portable, un honnête citoyen peut se retrouver facilement à l’hôpital avec un corps en feu et à sang. Dans les commissariats et brigades de gendarmerie où les plaintes affluent, les éléments multiplient les patrouilles et parviennent tés souvent à mettre les agresseurs dans les filets. Des agresseurs de renon tels Djiby Sakho Mactar Diaw et Alpha Sy qui sont de dangereux malfaiteurs très connus des services judiciaires sont très souvent arrêtés et déférés. Les précités sont des délinquants de dimension nationale qui opèrent à Dakar mais aussi dans des villes comme

Diourbel, Rufique, Thies etc. Matar Diaw qui est un véritable marchand de la mort , circulait sous les habits d’un coxeur pour commettre des méfaits. Les auteurs de vol avec violence sont pour la plupart connus des forces de l’ordre qui leur mettent la main dessus. Ce n’est donc pas à ce niveau que se trouve le problème. Ce qu’il faut revoir, c’est la facilité avec laquelle des malfaiteurs parviennent à obtenir la grâce. S’il appartient au président de l’accorder, ceux qui proposent les bénéficiaires ne signalent pas pour chaque gracié, l’infraction qu’ils a commises pour se retrouver en prison.

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