Saccage –incendie-barricade

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A la suite du saccage de la permanence de Pastef Les Patriotes jeudi nuit à Yoff, les bus incendiés et les barricades qui sont dressés à l’Ucad en feu les Sénégalais ont unanimement condamné cette violence inouïe exercée sur Ousmane Sonko, candidat à la prochaine présidentielle. L’opposition s’est déplacée au siège de Pastef pour témoigner sa solidarité au leader des Patriotes mais aussi et surtout, pour attirer l’attention des Sénégalais sur la volonté ferme du pouvoir d’utiliser la violence pour faire passer ses desseins.
Le saccage du siège de Pastef Les Patriotes est parti pour imprimer ses marques à un landerneau politique national en pleine ébullition. Un landerneau politique où pouvoir et opposition rivalisent d’ardeur dans la légitimation de leurs derniers sursauts devant mener à la présidentielle. En effet du référendum au parrainage, beaucoup d’eau continue à couler sous les ponts d’un Sénégal où la notion de démocratie semble bannie dans son approche purement diachronique. A l’évidence, en plus de la crise des normes et procédures qui n’a de cesse d’émailler tout ce qui se rattache aux institutions de la République, les fondamentaux de la démocratie sont foulés au pied au mépris des intérêts supérieurs de notre pays. A l’absence de dialogue national et de consensus fort afin de rapprocher les Sénégalais les uns des autres pour construire le pays, s’ajoutent des intimidations toutes azimutes d’honnêtes citoyens, des emprisonnements récurrents, et des histoires à faire dormir debout dont on se sert dans l’espoir d’étendre ses tentacules. Des pratiques machiavéliques tendant à se diaboliser entre politiciens.

L’opposition est qualifiée de violente ? Mais voilà que l’une de ses permanences a été attaquée par des nervis aux visages quasi découverts. En vérité depuis que le siège des Pastefs a été saccagé, le Macky s’est emmuré dans un silence assourdissant. A part quelques démentis. Mais ce qu’il faut savoir c’est qu’ on peut tromper le peuple un temps mais on ne peut tromper tout le peuple tout le temps. C’est impossible. Et il suffit d’un coup du sort pour ébranler tout un monde de manœuvres subjectives. Là où, seul le Sénégal et ce qui le grandit compte. « Qui sème la violence, récolte la tempête » a t-on l’habitude de dire.

Medianet.sn

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