Ministere de l’enseignement superieur

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La nomination de  Cheikh Oumar Hann, au département de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, continue de faire grincer des dents dans le milieu syndical du supérieur et chez les  étudiants. En effet, le Secrétaire général du Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal/Enseignement supérieur et recherche (Sudes /Esr)  continue de dire qu’il n’est pas rassuré par ce choix du président de la République. «On ne peut pas ne pas souligner que celui (M. Hann) que le président de la République a choisi comme  ministre de l’Enseignement supérieur a été a été cité dans un rapport de corps de contrôle, précisément l’Ofnac (Office national de lutte contre la fraude et la corruption). Que quelqu’un qui a été  cité par l’Ofnac se voit attribuer le ministère de l’Ensei­gnement supérieur, cela ne rassure pas. «normalement, on ne devrait pas avoir ce type de promotion quand votre gestion est décriée et mise en cause par un corps de contrôle, du moins qu’il y ait enquête et que l’on soit blanchi. Contrairement à cela, M. Hann a eu une promotion : il est passé du Centre des œuvres universitaires (de Dakar) au ministère de l’Enseignement supérieur. Nous avons des craintes et des réserves. Ce même sentiment est partagé par les étudiants. Au moment où il donne des chiffres pour s’en glorifier, plus de 1300 étudiants ne sont toujours pas réorientés. Il ya aussi le cas des étudiants en master qui réclament des bourses.

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