Bocar Ndiongue-cadre-Apr
Président du regroupement des patriotes Parcellois « Parcelles Rekn Bocar Ndiongue qui est cadre de l’Alliance pour la République et candidat à la mairie des Parcelles enfile la robe d’avocat pour défendre ses concitoyens et demander au Président Sall de matérialiser ses promesses faites aux habitants des Parcelles.
Vous êtes un militant de la première heure de l’APR qui était à côté du candidat Macky Sall quand il faisait des promesses aux Parcellois. Sont-elles réalisées ?
Pour ce qui concerne les Parcelles Assainies, force est de constater que Macky Sall n’a pas encore tenu ses promesses. Le centre de santé Mame Abdoul Aziz Dabakh Malick, n’est toujours pas érigé en hôpital alors qu’il l’avait promu aux habitants des Parcelles. Il y’a également le stade dont les travaux peinent à finir. L’assainissement qui est un problème crucial aux Parcelles n’a pas encore trouvé de solution. Ce sont là quelques domaines parmi tant d’autres pour lesquels le président avait fait une forte promesse mais qui attendent d’être réalisées.
Y’a t-il une part de solution de la mairie dans la satisfaction des problèmes des Parcellois ?
A part des bourses sujettes à polémique, je ne vois pas la touche de la mairie dans le règlement des problèmes des habitants des Parcelles Assainies. En terme de bilan, je peux affirmer que celui de l’édile de Parcelles n’est pas reluisant. On a comme l’impression qu’on a le plus mauvais maire du pays. Aux Parcelles, les mêmes problèmes sous l’ère Mbaye Ndiaye sont vécus en ce moment par les habitants qui ne sentent pas la mairie à leur côté.
Vous menez la bataille de l’opinion pour votre parti et la défense de Macky Sall. Il promeut l’actuel maire, Moussa Sy. Vous approuvez ?
En tant que cadre de l’APR et militant de la première heure du parti, nous avons le devoir de défendre notre formation politique. Nous avons aussi le devoir de défendre Macky Sall qui a démontré avec cette pandémie et avant, qu’il est un rassembleur. Il a aussi démontré qu’il est un président qui sait écouter son peuple et qui veille à ce que son économie ne soit pas affectée de façon à ne pouvoir plus se relever avec cette maladie. Le président Sall a su allier les nécessités de santé publique aux impératifs de survie des populations et de l’économie. Pour cette démarche, nous le défendons et l’encourageons. Nous encourageons également le ministre de la santé, Abdoulaye Diouf Sarr qui fa fait ce qu’un ministre doit faire dans la gestion de maladies du genre. Si les Parcelles attendent aujourd’hui de Macky Sall qu’il réalise ses promesses faites à cette localité, il faut reconnaître qu’il a fait beaucoup de choses pour d’autres localités. Nous ne nous focalisons pas sur la mairie des Parcelles encore moins sur un quelconque poste, mais nous pensons que le Président Macky Sall doit d’abord penser à ses compagnons de la première heure. S’il ya des gens à rétribuer, c’est par eux qu’il doit commencer avant de penser aux transhumants.
Vous êtes donc carrément contre la promotion des transhumants ?
Quel est le cadre Apr habitant les Parcelles qui n’aurait pas à redire de la promotion de Moussa Sy, un ancien lieutenant de Khalifa Sall qui l’a lâché pour l’Apr et dont le passage à la tête de la mairie a accentué les problèmes de la localité qui manque de tout. Si Macky Sall compte sur lui, il aura misé sur un mauvais cheval pour les locales.
Au délà des Parcelles, qu’elle est votre opinion sur la gestion du pays?
Il ya pas de secret. Le développement du Sénégal passe par l’action de tous ses fils et ses filles. Le crédo de tous ceux qui sont aux commandes et à quelque niveau que ce soit, doit être servir et non se servir. Nous encourageons le Président Macky Sall à persister dans la dynamique de décrispation et de dialogue. Rien ne peut se faire de bon dans un pays, si le climat social et politique n’est pas apaisé. Il peut pas y avoir émergence et développement dans un climat de suspicion et de tension permanente. Le président doit écouter les opérateurs économiques nationaux et veiller à l’intérêt des nationaux. Toute initiative allant dans le sens de rassembler les Sénégalais est à encourager. Les 42% d’électeurs qui n’ont pas voté pour le Président Sall sont de bons citoyens qu’il faut écouter. Nous nous associons à la démarche du président Sall avec ses pairs pour l’annulation de la dette. La pandémie qui a impacté sur nos économies ne devrait pas la fragiliser d’avantage si la dette des nos pays est annulée. Macky Sall et ses homologues se battent pour cette annulation. Nous lançons un appel l’intelligensia africaine, à la diaspora et à la jeunesse à s’impliquer pour cette annulation.
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