Proces des attentats de Paris

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BLASPHÉMATOIRE DE CHARLIE HEBDO!

«Charlie   Hebdo»   publie-t-il,   à   nouveau,   ses   caricatures blasphématoires contre  le   Prophète   Mouhamed  (psl)?   Peut-on,   sous   prétexte d’exercer sa «liberté d’expression», se permettre de comparer un pilier de l’Islam à un organe sexuel? Est-il raisonnable de proclamer ostensiblement à sa «une» que «le Coran c’est de la merde»? La liberté d’expression donne-t-elle le droit d’insulter LA FOI des autres? LA LIBERTE DE CULTE est consacrée par la   “Déclaration   universelle   des   droits   de l’Homme”, cette mamelle nourricière dont se prévaut souvent cette France “démocratiqueet humaniste”, léguée par une longue lignée de vaillants précurseurs, qui ont toujours misen exergue ce sacro-saint principe qui veut que «votre liberté s’arrête là où commencecelle des autres»! Il est regrettable que ces intégristes-laïcs et anarcho-libertins de CHARLIE-HEBDO   continuent   de   piétiner   allègrement   ces   valeurs   démocratiquesuniverselles, facteurs d’équilibres inter-confessionnels et de stabilité sociale! TOUT   EN   CONDAMNANT   fermement   les   actes   ignobles   dont   les   responsables   de l’hebdomadaire satirique français avaient fait l’objet, il ne serait pas inutile non plus que des voix officielles s’élèvent, à nouveau, pour les inviter à savoir raison garder! Comme l’avait courageusement fait le président Jacques Chirac en 2006. Le chef de l’État français avait lancé solennellement une alerte, suite à l’annonce de la parution imminente d’une édition   spéciale   de   Charlie-Hebdo,   ayant   pour   titre   :   «Mahomet   débordé   par   les intégristes». Et dont la «une» comprenait une imposante caricature du dessinateur Cabu montrant le Prophète se tenant la tête entre ses mains et se lamentant: «C’est dur d’être aimé par des cons»! LE PRÉSIDENT CHIRAC condamna alors fermement, le même jour, lors du Conseil des ministres du mercredi 08 février 2006, «tout ce qui peut blesser les convictions d’autrui, en particulier les convictions religieuses». Avant d’ajouter que «la liberté d’expression doit s’exercer dans un esprit de responsabilité. Car, si cette liberté d’expression constitue un des fondements de la République, celle-ci repose également sur les valeurs de tolérance et   de   respect   de   toutes   les   croyances».  Tout  le  contraire   de  l’actuelle  chef   de  l’État français, Emmanuel Macron, qui défend publiquement «la liberté de blasphémer».EN PUBLIANT à nouveau, à l’occasion de l’ouverture ce mercredi 02 septembre 2020 duprocès   des   attentats   de   «Charlie   Hebdo»,   les   12   caricatures   blasphématoires   sur   leProphète Mouhamed (psl), qui avaient provoqué de sanglantes manifestations à travers le monde et fait du journal satirique la cible des jihadistes, Charlie Hebdo Jette (encore) de l’huile sur le feu !

«NOUS NE NOUS coucherons jamais. Nous ne renoncerons jamais», a justifié M. Riss, le directeur   du   journal   satirique   parisien,   dont   l’attaque   à   la   kalachnikov   par   les   frères Kouachi avait fait douze victimes, dont onze au sein de la rédaction de «Charlie Hebdo»,ainsi qu’un policier, Ahmed Merabet, tué dans la rue. Se justifiant, le directeur de «CharlieHebdo», M. Riss, dans ce numéro dont la couverture reprend ces caricatures polémiques, ajoute : «La haine qui nous a frappés est toujours là et, depuis 2015, elle a pris le temps de muer, de changer d’aspect pour passer inaperçue et poursuivre sans bruit sa croisade impitoyable».LES DOUZE CARICATURES  incriminées, publiés initialement par le quotidien danois Jyllands-Posten en 2005, puis par Charlie Hebdo en 2006, montraient le Prophète portant une bombe au lieu d’un turban, ou en personnage armé d’un couteau flanqué de deux femmes voilées de noir. Outre ces caricatures danoises, la «une» de Charlie Hebdo de ce mercredi 02 septembre 2020, sous le titre «Tout ça pour ça», reprend également une caricature   du  Prophète   Mouhamed   (psl)  signée   par   son   dessinateur  Cabu,   tué   dans l’attentat du 7 janvier 2015, qui avait fait douze victimes.JAMRA   CONDAMNE   avec   la   dernière   énergie   cette  initiative   irresponsable,   ce terrorisme blasphématoire qui ne feront qu’envenimer ce procès, blesser davantage les familles endeuillées et porter un coup désarmant à la volonté mondialement exprimée de condamner à l’unisson ces actes sanglants, commis au nom d’on ne sait quelle “religion”,et que la morale la plus élémentaire réprouve. JAMRA ESPÈRE que des voix autorisées de l’Hexagone sauront inviter les responsables actuels de l’hebdomadaire satirique à renoncer à s’engager dans ce baroud d’honneur insensé, qui ne pourra que raviver inutilement de douloureuses plaies, pourtant envoie de cicatrisation.

 

Les Bureaux Exécutifs de JAMRA et MBAÑ GACCE

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