Juve

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Dans un entretien à un média italien, Maurizio Sarri est revenu sur sa collaboration avec Cristiano Ronaldo à la Juventus Turin. L’Italien a fait comprendre que la gestion de la star portugaise était trop compliquée pour lui.

Ronaldo sous le maillot du Portugal durant l’Euro

De retour sur un banc en Italie cet été, un an après son départ de la Juventus Turin, Maurizio Sarri est revenu ce mardi, lors d’un entretien accordé à SportItalia, sur son aventure turinoise. Le nouvel entraîneur de la Lazio Rome a notamment évoqué la gestion difficile de Cristiano Ronaldo (36 ans).

Ronaldo est une «multinationale»

«La gestion de Ronaldo n’est pas facile : c’est une multinationale, il a des intérêts personnels qui doivent être conciliés avec ceux de l’équipe. C’est une situation difficile à gérer» , a confié le technicien italien. L’homme de 62 ans ne pointe pas particulièrement une mauvaise attitude du Portugais, bien que l’on connaisse l’orgueil du bonhomme, c’est tout ce qui entoure le joueur qui rend le travail d’un coach plus compliqué.

«Je me considère comme un entraîneur et non comme un manager, je m’amuse beaucoup plus sur le terrain» , explique un coach lassé par l’aspect politique qui entoure la gestion d’une star comme CR7. «Ronaldo a plus de 200 millions de followers sur les réseaux sociaux, c’est quelque chose qui va au-delà du club et de l’équipe» , juge le natif de Naples. Effectivement, on ne laisse pas Ronaldo sur le banc sans irriter également ses nombreux fans. «Mais bien sûr, Ronaldo à la fin de l’année apporte ses statistiques» , a tout de même reconnu Sarri, qui ne remet pas en question le talent du joueur.

Sarri comme Tuchel au PSG

Zinedine Zidane, lui, avait réussi à composer avec le statut de sa star au Real Madrid. Sans doute parce que le Français est plus à l’aise dans un rôle de manager, tandis que l’Italien est avant tout un tacticien hors pair qui, comme il le dit lui-même, préfère se concentrer sur le terrain plutôt que sur la gestion d’un vestiaire. Preuve, s’il en fallait, que chaque équipe nécessite un certain profil d’entraîneur. On ne gère pas un effectif rempli de stars comme celui composé de jeunes talents qui ont encore beaucoup à prouver ou de profils plus «guerriers» .

Cette sortie de Sarri rappelle d’ailleurs certains propos de Thomas Tuchel avant son départ du Paris Saint-Germain : «En toute honnêteté, au cours des six premiers mois, je me suis dit : “Suis-je toujours entraîneur ou suis-je un politique ?” (…) J’aime juste le football. Et dans un club comme celui-ci, ce n’est pas toujours juste du football.» L’Allemand n’était tout simplement pas fait pour gérer un vestiaire comme celui du PSG, avec ses stars Neymar et Kylian Mbappé notamment, sur le long terme. A Chelsea, où il a remporté la Ligue des Champions, il a retrouvé une gestion plus en accord avec sa philosophie. Ronaldo n’est pas un cas isolé, mais son aura planétaire multiplie la difficulté pour un entraîneur. Elle était visiblement trop haute pour Sarri.

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