Problème foncier à la cité Ndiobène : L’Imam et le chef de quartier en phase avec le receveur Diallo

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L’affaire de la régularisation des habitants de la cité Ndiobène continue de faire débat. Pour la manifestation​ de la vérité, ​ ​ nous avons interpellé les​ différents protagonistes. Daouda Diallo au nom du service des domaines, Mbaye Ngaraf pour le compte de la fédération des victimes du foncier, l’imam Wane et le ​ délégué de quartier, Salif Soumaré de la cité ​ Diobène.

Située dans ​ la commune de Wakhinane Nimzatt ( ville de Guédiawaye), la régularisation des​habitants de la cité Ndiobène continue​de susciter une vive polémique ​ entre la fédération des victimes du foncier et le receveur des domaines de Guédiawaye. Pour rappel, ​ dans cette cité jadis appelée cite Viviane Wade, les habitants n’avaient pas de titre de propriété. Ils sollicitèrent le Président​ de la République, Macky Sall qui donna des instructions pour leur régularisation. Ainsi, à la place des actes de vente en leur possession, Macky demanda à ce qu’il leur​ soit remis des baux qui les donnent tous les droits sur les maisons qu’ils occupent. La procédure entamée du temps de Sidy Lô comme receveur de Guédiawaye s’est poursuivie sous Momar Diop et aujourd’hui, Daouda Diallo.

Le receveur de Guédiawaye taxe Ngaraf de maître chanteur

Selon l’actuel receveur des domaines de Guédiawaye que nous avons joint au téléphone, son service est entrain de faire son rôle dans ce dossier. «​ Je veille à ce que les instructions du Président consistant à régulariser des habitations et non des parcelles soient respectées et que chaque ayant droit reçoive son titre de propriété​ », explique t-il. Il ajoute «​ qu’une commission composée de représentants​ : des impôts et domaines, de la mairie et des habitants de la cité Ndiobène est sur place pour faire le travail de terrain​ », informe le receveur qui renseigne que les lenteurs de la délivrance des baux s’expliquent par le fait que ses services ne veulent omettre aucun ayant droit​ ». ​ ​ En réplique à ​ Ngaraf, le porte- parole de la fédération des victimes du foncier, Mr Diallo pense simplement que «​ Babacar Mbaye est un maître chanteur qui gagnerait à justifier la vingtaine de parcelles qu’on lui a données qu’à tenter de jeter le discrédit sur des gens qui font correctement leur travail». Interpelé sur ces parcelles dont une copie de la liste est en notre possession, Babacar Mbaye Ngaraf ​ se défend​ : «​ Une de mes sœurs, ​ fonctionnaire à la retraite après 25 ans de service, ma femme qui travaille, mon neveu émigré depuis des années en Europe et d’autres qui ont acquis des terrains à la sueur de leur front sont sur cette liste. Ça n’a pas même pas de sens de mettre sur place des choses qui relèvent de la vie privée d’un individu. Ce lui qui apublié cette liste a violé la déontologie de sa profession​ »​ se désole Ngaraf qui soutient que pour Ndiobéné, «​ les parcelles qu’il revendique lui ont été vendues en 2008 ​ par Idrissa Gassama, à l’époque chef de quartier de la dite cité​ ».

Ngaraf-j’ai acheté les parcelles en 2008

​ Il révèle que s’il n’a pas construit sur ces terrains c’est parce qu’il attendait d’avoir un titre de propriété. A en croire Ngaraf, les lenteurs notées dans la délivrance des baux sont imputables au receveur Diallo qui réclame des parcelles. En effet, pour l’éclatement de la vérité sur la régularisations des habitants de Ndiobène, nous avons interrogé l’Iman Ratib, Abdallah Wane de la cité Ndiobène qui nous fait savoir que le processus de régularisation des habitants suit normalement son cours et aboutira sous peu à la délivrance des baux​ ».

L’Imam et le chef de quartier disculpent Mr Diallo

Imam Wane de nous apprendre «​ qu’une ​ commission composée​ : de ​ ​Arona Barry​​ en tant que secrétaire général, Sountou Badji- caissier, Salif Soumaré -chef de quartier, Ibrahima Fam, ​ Capitaine Ndiago, Bangaly Diop a​ travaillé en étroite collaboration avec le contrôleur des domaines Moustapha Gaye afin qu’aucun père de famille ne soit laissé en rade». En direction de Doauda Diallo, Imam Wane n’a pas de récrimination à lui faire. Au contraire, il dit avoir confiance en ce receveur et espère que les habitants de Ndiobène auront bientôt leurs baux. Cet avis de l’Iman Wane est partagé par Salif Soumaré, le chef de quartier de la cité Ndiobène. Soumaré d’interpeler la fédération ​ des victimes du foncier​ :​ «​ils prétendent nous défendre alors qu’ils ne défendent que leurs intérêts. Ces gars de cette fédération n’ont pas de parcelle et ne nous représente pas​ » lance le chef de quartier de Ndiobène qui souligne «​ qu’après Habib Niang qui s’est pleinement investi pour la régularisation de leurs habitations, Daouda Diallo a pris le relais et fait de son mieux pour que leur baux leur soient remis». ​ ​ ​

 

 

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