Label radio et Label Tv

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Le méga projet de Matar Sylla

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11 milliards de francs !

Une plateforme d’excellence qu’il compte réaliser à 100 % et sur investissement personnel.

Matar Sylla, journaliste de profession et expert consultant international dans la communication est installé au Gabon depuis plusieurs années, ce Sénégalais bon teint s’est lancé dans un projet audiovisuel de grande envergure. La création d’une radio et d’une télévision internationales sous le patronyme de Label radio et Label Tv.

Dans sa vision, Matar Sylla veut ériger un projet panafricain qui se veut une vitrine de l’Afrique émergente capable de véhiculer l’image du continent. Défi ambitieux pour cet expert qui totalise plus d’une vingtaine d’années de pratique dans le métier de journalisme (Rts/Sénégal, branche africaine francophone de Tv5, WorldSpace West Africa, Ghana, Africa Online, Côte d’Ivoire, Spectrum Télévision, chaînes privées camerounaises de Stv 1 et Stv 2, etc.).

« C’est un projet que j’avais depuis très longtemps. Je l’ai pensé depuis une vingtaine d’années en raison de mon parcours par Tv5, etc. Il était important d’avoir en Afrique plusieurs organes, plusieurs groupes qui puissent être la voix ou plutôt les voix et les images du continent, pour qu’elle puisse se montrer telle qu’elle est dans sa diversité, dans sa complexité, mais également dans ses atouts, dans son talent, dans son savoir-faire et dans ses réalisations. J’ai toujours nourri ce projet, mais avoir les moyens de les mettre en œuvre, c’était une autre chose », nous raconte-t-il dans ses bureaux sis au quartier Akanda à Libreville.

Et c’est quand il est venu au Gabon avec son associé, Victor Ndiaye du groupe Performance, qu’a germé l’idée de mettre en place le programme stratégique du Gabon émergent. Un projet pour lequel le président Ali Bongo Odimba avait prévu de mettre en place un groupe audiovisuel panafricain. A son avis, dans le domaine de la communication, quels que soient les moyens qu’on a, c’est un domaine qui est ouvert, le domaine du savoir-faire, du talent et de l’intelligence.

« Parfois, on peut avoir tout ce que l’on veut, mais ce sont les contenus qui sont importants. En termes de contenu, l’Afrique en a d’extraordinaires à montrer entre Africains mais aussi au monde entier. Nous sommes à l’époque du numérique où il y a une multiplicité de chaines, les canaux de diffusion sont diversifiés. Est-ce que nous allons être des spectateurs ou des consommateurs passifs, ou nous voulons être des acteurs ? Je me suis dit qu’il faut penser à mettre en place un projet multimédia et je suis convaincu que c’est ça qu’il faut faire », dit-il.

Ainsi est née l’idée de ce projet avec des installations d’un niveau technologique sans pareil en Afrique francophone. Avec les facilités accordées par l’Etat gabonais (exonération des impôts et taxes surtout), il a pu décrocher, en moins de cinq jours, une autorisation exceptionnelle. Et au niveau bancaire aussi, l’ancien Dg d’Orabank Gabon lui a été d’un soutien inestimable. Aujourd’hui, il a tout soldé. Un domaine de la communication qui ne se limite pas seulement aux journalistes mais aux métiers de la communication et de l’audiovisuel qui sont énormes.

Un projet panafricain 

« C’est tout ça que j’ai voulu mettre dans un seul et même endroit, mais en faisant un projet panafricain dans sa composition, son personnel, son recrutement, l’implantation géographique, dans son contenu et international, parce qu’il faut que l’Afrique s’ouvre et parle au reste du monde ». Cela, par la grâce d’une Afrique esthétique et visionnaire qui entend positiver son image et sa marque. Son groupe panafricain fonctionnera en français et en anglais. C’est Ousmane Cissé, un homme d’expérience de l’audiovisuel et maîtrisant parfaitement les techniques de management, qui assurera la direction générale du groupe. A son avis, dans un projet de cette envergure, l’idéal serait d’avoir un budget de 10 milliards de FCfa pour recruter un personnel et le mettre dans de bonnes conditions de créativité et d’inventivité. « J’aimerais avoir quatre chaines à partir d’ici et 10 chaines numériques, payer le satellite. Et ça demande un gros budget. Ce n’est ni en un an ni en deux ans que vous allez récupérer votre argent. Je ne pense pas récupérer quoi que ce soit. C’est pourquoi certains ne comprennent pas que je ne sois pas dans une logique financière. Je suis dans une logique d’engagement, de restitution d’une partie de ce que Dieu m’a donné aux Africains, à mon métier et à ma formation », indique Matar Sylla.

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