Surendetté, le Congo Brazzaville est en cessation de paiement

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Brazzaville, la capitale du Congo

La dette publique a explosé. Le Congo Brazzaville est en cessation de paiement. La république congolaise n’arrive plus à payer ses dettes. Les caisses du trésor public sont vides. C’est l’audit des comptes publics, fait par le FMI, qui a révélé l’information. La crise de la zone CEMAC s’est accentuée. Et les pays producteurs de pétrole paient le prix fort. C’était un secret de polichinelle. Le Congo est bel et bien en cessation de paiement. L’audit des comptes publics, qu’a effectué le FMI, a révélé  que la dette publique a bondi de près de 10% en quelques mois. Le FMI a intégré dans son calcul des dettes non déclarées par le gouvernement au club de Paris. En novembre dernier déjà certains economistes s’inquiétaient déjà de la situation économique qui prévalait dans ce pays .Aujourd’hui, le taux d’endettement a atteint 77%. Soit 7% de plus que la limite autorisée de 70% pour la zone CEMAC.

La dette a tellement bondi au Congo, que les services de la dette et du trésor sont désormais incapables de rembourser les prêts. C’est ce qu’on appelle une cessation de paiement. Afin de contrer cela, le gouvernement congolais a demandé à la Banque Centrale de Chine de prendre le relais du remboursement des financements des projets chinois. Et de racheter sa dette. Mais cela a un coût supplémentaire, et alourdit la dette. Pourtant la production pétrolière du Congo n’a fait qu’augmenter depuis un an. Contrairement au Gabon ou à la Guinée Equatoriale, il a une population plus importante qui permet le développement d’industries propice à la consommation de produits locaux.  Cela aurait du participer à baisser les sorties de devises. Mais depuis plusieurs mois déjà, de nombreux fonctionnaires ne sont plus payés. La tension sociale monte, comme c’est le cas dans toute la zone CEMAC. Au Gabon, la situation n’est guère plus reluisante. Le gouvernement a pris des mesures d’urgence pour mettre en place un plan de relance économique (PRE). Les résultats de ces mesures tardent à se faire ressentir. Les réserves de la Guinée Equatoriale et du Congo qui étaient les plus importantes à la BEAC, sont aujourd’hui les plus faibles. Bien derrière le Gabon et le Cameroun. Ainsi, en décembre dernier, c’est toute la zone CEMAC qui avait échappé à une dévaluation, organisée par le FMI…

 

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