Ambiance d’une l’audience électrique ce mercredi

Read Time:43 Minute, 40 Second

L’audience a reprisIl faut rappeler que Me Ousseynou Fall s’est, à nouveau, illustré ce mercredi, au procès de Khalifa Sall. Traitant de “corrompus, de manque de courage le juge Demba Kandji et le procureur de “bras armé de l’air”. L’avocat du maire de Dakar a secoué la magistrature et fait feu de tout bois.
“Je ne suis pas un corrompu. Je n’ai pas de plan de carrière. J’ai été dans la magistrature avant de démissionner de mon propre gré et choisi le métier d’avocat. Mais dans cette magistrature, il y a des brebis galeuses”,
a-t-il jeté ses vomissures à la figure des magistrats. Dans la salle d’audience, les gens se regardent. Mais Me Ousseynou Fall qu avait la parole, continue de plus belle. “C’est dommage. Pour des soucis de carrière et d’avancement, nous arrivons à piétiner les droits fondamentaux d’un semblable, d’un musulman comme nous”, a poursuivi Me Ousseynou Fall. “Je vous parle en vous regardent dans les yeux. On se connaît. Et fort heureusement, personne n’a rien à me reprocher”, s’est-il félicité.

La salle d’audience adopte un silence plat. Pas pour longtemps. Bientôt, des signes d’approbation. Les partisans de Khalifa revenus en masse, reprennent les salves d’applaudissement. Le juge Demba Kandji tance à nouveau. Personne n’écoute. Il décidera de suspendre à nouveau et pour la énième fois de la journée, l’audience pour 20 mn. Après Me Mame Adama Gueye, ancien bâtonnier de Dakar, c’est autour d’un autre avocat de traiter certains magistrats du Sénégal, de “corrompus”.

Le juge Demba Kandji ne supporte plus l’avocat de la défense
“Je ne lui donnerai plus la parole”, dit-il avant de suspendre l’audience.

Me Ousseynou Fall revient à la charge : “pour un procès équitable, il faut des juges impartiaux”
“Un procès équitable et impartial suppose de juges impartiaux. Vous êtes le dernier rempart de cette justice, vous devez dire le droit et mettre fin à toutes les entorses des droits de l’Homme. Malheureusement, ce que nous avons vu depuis le début des débats, c’est que les droits de Khalifa Sall sont littéralement piétinés, insultés”

13H 05 : Le juge offusqué par les mots de Me Ousseynou Fall fait appel à Me Doudou Ndoye de la défense pour le raisonner. En vain.
« La défense de la robe elle est unique », plaide Me Doudou Ndoye interpellé par le Juge sur le comportement de Ousseynou Fall.

Me Ousseynou Fall sans détour : “j’ai démissionné de la magistrature parce que…”
“Si nous contestons la présence de l’agent judiciaire de l’Etat,c’est parce qu’il n’a pas sa place ici. L’objectif, c’est d’accabler Khalifa Sall. C’est un mensonge, pour éliminer un candidat aux élections de 2019. S’il y avait le droit, Khalifa Sall ne serait pas là. Un jour viendra, Dieu nous jugera tous : magistrats, procureurs, avocats. Je ne suis pas un corrompu. J’ai démissionné de la magistrature parce que je ne crois pas à cette magistrature.”

Me Ousseynou Fall avocat de la défense : “l’Etat du Sénégal n’a jamais subi de préjudice”
“La présence du public est indispensable pour la bonne marche du procès. On n’est pas dans une exception ou on organise les procès à huis-clos. M le président retourne sa veste et rejette la décision de la Cour de la CEDEAO. Personne n’a compris. Mais Dieu est grand. Nous avons un Etat qui est là, nous avons des collectivités. La présence de l’Etat du Sénégal ne se justifiait pas dans ce procès. La qualité à agir appartient exclusivement à la mairie de Dakar. Et l’Etat du Sénégal n’a jamais subi de préjudice. L’Etat du Sénégal n’est pas la seule entité à pouvoir disposer de fonds public. C’est la maire qui a qualité d’agir sur un un quelconque fonds. Vous avez extirpé une facture de la Senelec, vous avez soulevé les avances de trésoreries. Mais ces avances de trésorerie ne vous (Etat) appartiennent pas”

Me Alioune Cissé : « Ils ont versé le dossier dans le fond. Les magistrats ne font pas n’importe quoi. M. le président nous vous demandons d’appliquer les textes pour lesquel les activités ne sont pas retenues ».

: Me Clédor Ciré Ly revient à charge sur l’irrecevabilité de la constitution de participe civile de l’Etat du Sénégal
“La constitution de partie civile de l’État du Sénégal est illégale, car n’ayant pas subi de préjudice”. La défense veut que le juge rende une decision sur cette exception avant les debats au fond.

Me Ndeye Fatou TOURE avocat de la défense
M. le président vous n’avez pas le droit de vider la salle, nous sommes pas dans un débat équitable. C’est une violation supplémentaire des droits des prévenus.

L’audience reprend à nouveau. A noter que le juge a ordonné la libération du militant khalifiste arrêté. Aussi Je juge demande aux gendarme de laisser entrer les personnes correctes et disciplinées

un militant de Khalifa Sall arrêté

: Le juge hué se fâche et évacue la Salle… L’audience est suspendue
L’ambiance est indescriptible au Palais de justice de Dakar.
La défense qui n’est pas d’accord avec les décisions du président du tribunal a demandé un sursis afin de statuer sur l’affaire. Devant le net catégorique du juge, le public se met à le huer. Il se fâche et demande de suspendre l’affaire le temps de mettre de l’ordre.

Ainsi le juge a demandé au gendarmes d’évacuer la salle ce qui est en train d’être fait à l’instant. Pour le moment, la Cour s’est retirée pour reprendre dans quelque minutes. Mais Demba Kandji est formel sur sa décision. “je ne reviendrais plus sur cet arrêt de la CEDEAO cette affaire est déjà close.

Me François Sarr : « Vous avez mis l’affaire en délibéré alors que l’affaire n’est pas encore disponible. Nous n’avons pas était mis en disposition de répondre à cette arrêt. Nous demandons sursis à statuer sur l’affaire »

: le juge : “la Cour ne veut plus parler de la CEDEAO. Il dit qu’il ne permettrait pas de revenir sur cette affaire de la CEDEAO. Il a clos le débat. Le juge dit qu’il est suffisamment d’élément d’appréciation. Il demande de poursuivre sur les exceptions ”

: Reprise de l’audience

10H 35 : Les avocats de Khalifa Sall
Le procès en Appel du maire de Dakar s’est ré-ouvert ce mardi avec le rejet de toutes les exceptions soulevées par la défense mais aussi par le rejet de la demande de liberté de Khalifa Sall. Une décision qui a soulevé la furie de ses avocats en particulier Me Clédor Ciré Ly. Selon ce dernier, la défense envisage déposer un pourvoi en cassation.

«Le juge a statué sur une question de détention en réduisant la libération de Khalifa Sall. Cela donne compétence immédiatement à la Cour suprême. Nous envisageons de déposer un pourvoi en cassation», annonce Me Clédor Ciré Ly .

Revenant sur les arguments soulevés par le juge Demba Kandji, la robe noire de rappeler qu’ «il a lu des arrêtés où il a puisé des dispositions qui, en réalité ne sont pas les dispositifs de l’arrêt. Concernant les dispositifs de l’arrêt, le juge, il a effectivement une démarche qu’il doit suivre, les positions des partis sont exposées ensuite la juge analyse position par position et finit, maintenant, par rendre sa décision».

«Certes le juge a soulevé des considérants mais, souligne l’avocat de la défense, je pense simplement à l’arrêt Abdoulaye Baldé que j’ai plaidé à la CEDEAO».

La robe noire d’expliquer que : «cet arrêt a visé les expositions du traité, du protocole et du règlement pour dire qu’il n’a pas à demander aux Etats d’exécuter les décisions de justice parce que les Etats ont l’obligation de les respecter». Avant de promettre de mettre en ligne cet arrêt Abdoulaye Baldé.

Pour lui, «Si le plaideur se pourvoi, la cour est obligée de lui rappeler sa position, chose que j’ai faite, martèle l’avocat. Les compétences de la Cour, c’est les violations des droits de l’homme », dénonce-t-il.

Il rappelle que «la Cour avait dit expressément que le droit à un procès équitable a été effectivement violé. Maintenant, la Cour a confirmé ces violations tout en s’enracinant dans ces violations».

En conclusion, peste-t-il: «c’est un Etat qui a, aujourd’hui, rompu définitivement avec non seulement la justice internationale mais encore avec l’Etat de droit et les principes qui gouvernent l’Etat démocratique. »

L’audience est suspendue pour 10 minutes. La Cour s’est retirée
Il n’y a pas eu de miracle. A la Cour d’Appel de Dakar. Statuant à l’instant, sur la demande de liberté d’office de Khalifa Sall et la nullité de la procédure pour “détention arbitraire” conformément à l’arrêt rendu par la Cedeao, le juge Demba Kandji a rejeté toutes les exceptions formulées par les avocats de la défense.
Pour lui, “la Cour Cedeao n’est pas une Cour suprême fédérale au-dessus des juridictions nationales et ses décisions n’ont pas d’mpacts sur les décisions des tribunaux des Etats membres”. Par conséquent, la Cour d’Appel de Dakar “crache” sur la décision de la Cour de justice de la Cedeao qui a parlé de “détention arbitraire” et de “violation des droits” d’un détenu fut-il, probable candidat à la Présidentielle, et maintient Khalifa Sall en prison à moins de 8 mois du premier tour de la Présidentielle de 2019.

Sur l’arrêt de la cour de justice de la CEDEAO, la cour d’Appel décide de rejeter la demande de liberté d’office pour Khalifa Sall et ses codétenus. Selon le juge Demba, Kandji la Cour communautaire de la Cedeao n’est pas une cour fédérale .

La Cour rejette la requête sur l’exception d’inconstitutionnalité déposée par Me Clédor Ciré Ly

10h 04 : L’arrivée de Khalifa Sall
Le maire de Dakar khalifa Sall viens d’entrer dans la salle 4 du Palais de justice Lat Dior avec un large sourire coutumier. Poing levé, il salue le public et ses partisans qui continuent de chanter

la salle 4 du tribunal est déjà pleine. Les khalistes sont venus en masse aujourd’hui pour soutenir leur maire. Très nombreux dehors à faire la queue et munis de mouchoirs blancs, ils chantent en chœur en secouant la tête, “libéreé khalifa libéreé khalifa”. Le dispositif sécuritaire est également très impressionnant.

Medianet.sn

Ambiance d’une l’audience électrique ce mercredi

L’audience a reprisIl faut rappeler que Me Ousseynou Fall s’est, à nouveau, illustré ce mercredi, au procès de Khalifa Sall. Traitant de “corrompus, de manque de courage le juge Demba Kandji et le procureur de “bras armé de l’air”. L’avocat du maire de Dakar a secoué la magistrature et fait feu de tout bois.
“Je ne suis pas un corrompu. Je n’ai pas de plan de carrière. J’ai été dans la magistrature avant de démissionner de mon propre gré et choisi le métier d’avocat. Mais dans cette magistrature, il y a des brebis galeuses”,
a-t-il jeté ses vomissures à la figure des magistrats. Dans la salle d’audience, les gens se regardent. Mais Me Ousseynou Fall qu avait la parole, continue de plus belle. “C’est dommage. Pour des soucis de carrière et d’avancement, nous arrivons à piétiner les droits fondamentaux d’un semblable, d’un musulman comme nous”, a poursuivi Me Ousseynou Fall. “Je vous parle en vous regardent dans les yeux. On se connaît. Et fort heureusement, personne n’a rien à me reprocher”, s’est-il félicité.

La salle d’audience adopte un silence plat. Pas pour longtemps. Bientôt, des signes d’approbation. Les partisans de Khalifa revenus en masse, reprennent les salves d’applaudissement. Le juge Demba Kandji tance à nouveau. Personne n’écoute. Il décidera de suspendre à nouveau et pour la énième fois de la journée, l’audience pour 20 mn. Après Me Mame Adama Gueye, ancien bâtonnier de Dakar, c’est autour d’un autre avocat de traiter certains magistrats du Sénégal, de “corrompus”.

Le juge Demba Kandji ne supporte plus l’avocat de la défense
“Je ne lui donnerai plus la parole”, dit-il avant de suspendre l’audience.

Me Ousseynou Fall revient à la charge : “pour un procès équitable, il faut des juges impartiaux”
“Un procès équitable et impartial suppose de juges impartiaux. Vous êtes le dernier rempart de cette justice, vous devez dire le droit et mettre fin à toutes les entorses des droits de l’Homme. Malheureusement, ce que nous avons vu depuis le début des débats, c’est que les droits de Khalifa Sall sont littéralement piétinés, insultés”

13H 05 : Le juge offusqué par les mots de Me Ousseynou Fall fait appel à Me Doudou Ndoye de la défense pour le raisonner. En vain.
« La défense de la robe elle est unique », plaide Me Doudou Ndoye interpellé par le Juge sur le comportement de Ousseynou Fall.

Me Ousseynou Fall sans détour : “j’ai démissionné de la magistrature parce que…”
“Si nous contestons la présence de l’agent judiciaire de l’Etat,c’est parce qu’il n’a pas sa place ici. L’objectif, c’est d’accabler Khalifa Sall. C’est un mensonge, pour éliminer un candidat aux élections de 2019. S’il y avait le droit, Khalifa Sall ne serait pas là. Un jour viendra, Dieu nous jugera tous : magistrats, procureurs, avocats. Je ne suis pas un corrompu. J’ai démissionné de la magistrature parce que je ne crois pas à cette magistrature.”

Me Ousseynou Fall avocat de la défense : “l’Etat du Sénégal n’a jamais subi de préjudice”
“La présence du public est indispensable pour la bonne marche du procès. On n’est pas dans une exception ou on organise les procès à huis-clos. M le président retourne sa veste et rejette la décision de la Cour de la CEDEAO. Personne n’a compris. Mais Dieu est grand. Nous avons un Etat qui est là, nous avons des collectivités. La présence de l’Etat du Sénégal ne se justifiait pas dans ce procès. La qualité à agir appartient exclusivement à la mairie de Dakar. Et l’Etat du Sénégal n’a jamais subi de préjudice. L’Etat du Sénégal n’est pas la seule entité à pouvoir disposer de fonds public. C’est la maire qui a qualité d’agir sur un un quelconque fonds. Vous avez extirpé une facture de la Senelec, vous avez soulevé les avances de trésoreries. Mais ces avances de trésorerie ne vous (Etat) appartiennent pas”

Me Alioune Cissé : « Ils ont versé le dossier dans le fond. Les magistrats ne font pas n’importe quoi. M. le président nous vous demandons d’appliquer les textes pour lesquel les activités ne sont pas retenues ».

: Me Clédor Ciré Ly revient à charge sur l’irrecevabilité de la constitution de participe civile de l’Etat du Sénégal
“La constitution de partie civile de l’État du Sénégal est illégale, car n’ayant pas subi de préjudice”. La défense veut que le juge rende une decision sur cette exception avant les debats au fond.

Me Ndeye Fatou TOURE avocat de la défense
M. le président vous n’avez pas le droit de vider la salle, nous sommes pas dans un débat équitable. C’est une violation supplémentaire des droits des prévenus.

L’audience reprend à nouveau. A noter que le juge a ordonné la libération du militant khalifiste arrêté. Aussi Je juge demande aux gendarme de laisser entrer les personnes correctes et disciplinées

un militant de Khalifa Sall arrêté

: Le juge hué se fâche et évacue la Salle… L’audience est suspendue
L’ambiance est indescriptible au Palais de justice de Dakar.
La défense qui n’est pas d’accord avec les décisions du président du tribunal a demandé un sursis afin de statuer sur l’affaire. Devant le net catégorique du juge, le public se met à le huer. Il se fâche et demande de suspendre l’affaire le temps de mettre de l’ordre.

Ainsi le juge a demandé au gendarmes d’évacuer la salle ce qui est en train d’être fait à l’instant. Pour le moment, la Cour s’est retirée pour reprendre dans quelque minutes. Mais Demba Kandji est formel sur sa décision. “je ne reviendrais plus sur cet arrêt de la CEDEAO cette affaire est déjà close.

Me François Sarr : « Vous avez mis l’affaire en délibéré alors que l’affaire n’est pas encore disponible. Nous n’avons pas était mis en disposition de répondre à cette arrêt. Nous demandons sursis à statuer sur l’affaire »

: le juge : “la Cour ne veut plus parler de la CEDEAO. Il dit qu’il ne permettrait pas de revenir sur cette affaire de la CEDEAO. Il a clos le débat. Le juge dit qu’il est suffisamment d’élément d’appréciation. Il demande de poursuivre sur les exceptions ”

: Reprise de l’audience

10H 35 : Les avocats de Khalifa Sall
Le procès en Appel du maire de Dakar s’est ré-ouvert ce mardi avec le rejet de toutes les exceptions soulevées par la défense mais aussi par le rejet de la demande de liberté de Khalifa Sall. Une décision qui a soulevé la furie de ses avocats en particulier Me Clédor Ciré Ly. Selon ce dernier, la défense envisage déposer un pourvoi en cassation.

«Le juge a statué sur une question de détention en réduisant la libération de Khalifa Sall. Cela donne compétence immédiatement à la Cour suprême. Nous envisageons de déposer un pourvoi en cassation», annonce Me Clédor Ciré Ly .

Revenant sur les arguments soulevés par le juge Demba Kandji, la robe noire de rappeler qu’ «il a lu des arrêtés où il a puisé des dispositions qui, en réalité ne sont pas les dispositifs de l’arrêt. Concernant les dispositifs de l’arrêt, le juge, il a effectivement une démarche qu’il doit suivre, les positions des partis sont exposées ensuite la juge analyse position par position et finit, maintenant, par rendre sa décision».

«Certes le juge a soulevé des considérants mais, souligne l’avocat de la défense, je pense simplement à l’arrêt Abdoulaye Baldé que j’ai plaidé à la CEDEAO».

La robe noire d’expliquer que : «cet arrêt a visé les expositions du traité, du protocole et du règlement pour dire qu’il n’a pas à demander aux Etats d’exécuter les décisions de justice parce que les Etats ont l’obligation de les respecter». Avant de promettre de mettre en ligne cet arrêt Abdoulaye Baldé.

Pour lui, «Si le plaideur se pourvoi, la cour est obligée de lui rappeler sa position, chose que j’ai faite, martèle l’avocat. Les compétences de la Cour, c’est les violations des droits de l’homme », dénonce-t-il.

Il rappelle que «la Cour avait dit expressément que le droit à un procès équitable a été effectivement violé. Maintenant, la Cour a confirmé ces violations tout en s’enracinant dans ces violations».

En conclusion, peste-t-il: «c’est un Etat qui a, aujourd’hui, rompu définitivement avec non seulement la justice internationale mais encore avec l’Etat de droit et les principes qui gouvernent l’Etat démocratique. »

L’audience est suspendue pour 10 minutes. La Cour s’est retirée
Il n’y a pas eu de miracle. A la Cour d’Appel de Dakar. Statuant à l’instant, sur la demande de liberté d’office de Khalifa Sall et la nullité de la procédure pour “détention arbitraire” conformément à l’arrêt rendu par la Cedeao, le juge Demba Kandji a rejeté toutes les exceptions formulées par les avocats de la défense.
Pour lui, “la Cour Cedeao n’est pas une Cour suprême fédérale au-dessus des juridictions nationales et ses décisions n’ont pas d’mpacts sur les décisions des tribunaux des Etats membres”. Par conséquent, la Cour d’Appel de Dakar “crache” sur la décision de la Cour de justice de la Cedeao qui a parlé de “détention arbitraire” et de “violation des droits” d’un détenu fut-il, probable candidat à la Présidentielle, et maintient Khalifa Sall en prison à moins de 8 mois du premier tour de la Présidentielle de 2019.

Sur l’arrêt de la cour de justice de la CEDEAO, la cour d’Appel décide de rejeter la demande de liberté d’office pour Khalifa Sall et ses codétenus. Selon le juge Demba, Kandji la Cour communautaire de la Cedeao n’est pas une cour fédérale .

La Cour rejette la requête sur l’exception d’inconstitutionnalité déposée par Me Clédor Ciré Ly

10h 04 : L’arrivée de Khalifa Sall
Le maire de Dakar khalifa Sall viens d’entrer dans la salle 4 du Palais de justice Lat Dior avec un large sourire coutumier. Poing levé, il salue le public et ses partisans qui continuent de chanter

la salle 4 du tribunal est déjà pleine. Les khalistes sont venus en masse aujourd’hui pour soutenir leur maire. Très nombreux dehors à faire la queue et munis de mouchoirs blancs, ils chantent en chœur en secouant la tête, “libéreé khalifa libéreé khalifa”. Le dispositif sécuritaire est également très impressionnant.

Medianet.sn

Ambiance d’une l’audience électrique ce mercredi

L’audience a reprisIl faut rappeler que Me Ousseynou Fall s’est, à nouveau, illustré ce mercredi, au procès de Khalifa Sall. Traitant de “corrompus, de manque de courage le juge Demba Kandji et le procureur de “bras armé de l’air”. L’avocat du maire de Dakar a secoué la magistrature et fait feu de tout bois.
“Je ne suis pas un corrompu. Je n’ai pas de plan de carrière. J’ai été dans la magistrature avant de démissionner de mon propre gré et choisi le métier d’avocat. Mais dans cette magistrature, il y a des brebis galeuses”,
a-t-il jeté ses vomissures à la figure des magistrats. Dans la salle d’audience, les gens se regardent. Mais Me Ousseynou Fall qu avait la parole, continue de plus belle. “C’est dommage. Pour des soucis de carrière et d’avancement, nous arrivons à piétiner les droits fondamentaux d’un semblable, d’un musulman comme nous”, a poursuivi Me Ousseynou Fall. “Je vous parle en vous regardent dans les yeux. On se connaît. Et fort heureusement, personne n’a rien à me reprocher”, s’est-il félicité.

La salle d’audience adopte un silence plat. Pas pour longtemps. Bientôt, des signes d’approbation. Les partisans de Khalifa revenus en masse, reprennent les salves d’applaudissement. Le juge Demba Kandji tance à nouveau. Personne n’écoute. Il décidera de suspendre à nouveau et pour la énième fois de la journée, l’audience pour 20 mn. Après Me Mame Adama Gueye, ancien bâtonnier de Dakar, c’est autour d’un autre avocat de traiter certains magistrats du Sénégal, de “corrompus”.

Le juge Demba Kandji ne supporte plus l’avocat de la défense
“Je ne lui donnerai plus la parole”, dit-il avant de suspendre l’audience.

Me Ousseynou Fall revient à la charge : “pour un procès équitable, il faut des juges impartiaux”
“Un procès équitable et impartial suppose de juges impartiaux. Vous êtes le dernier rempart de cette justice, vous devez dire le droit et mettre fin à toutes les entorses des droits de l’Homme. Malheureusement, ce que nous avons vu depuis le début des débats, c’est que les droits de Khalifa Sall sont littéralement piétinés, insultés”

13H 05 : Le juge offusqué par les mots de Me Ousseynou Fall fait appel à Me Doudou Ndoye de la défense pour le raisonner. En vain.
« La défense de la robe elle est unique », plaide Me Doudou Ndoye interpellé par le Juge sur le comportement de Ousseynou Fall.

Me Ousseynou Fall sans détour : “j’ai démissionné de la magistrature parce que…”
“Si nous contestons la présence de l’agent judiciaire de l’Etat,c’est parce qu’il n’a pas sa place ici. L’objectif, c’est d’accabler Khalifa Sall. C’est un mensonge, pour éliminer un candidat aux élections de 2019. S’il y avait le droit, Khalifa Sall ne serait pas là. Un jour viendra, Dieu nous jugera tous : magistrats, procureurs, avocats. Je ne suis pas un corrompu. J’ai démissionné de la magistrature parce que je ne crois pas à cette magistrature.”

Me Ousseynou Fall avocat de la défense : “l’Etat du Sénégal n’a jamais subi de préjudice”
“La présence du public est indispensable pour la bonne marche du procès. On n’est pas dans une exception ou on organise les procès à huis-clos. M le président retourne sa veste et rejette la décision de la Cour de la CEDEAO. Personne n’a compris. Mais Dieu est grand. Nous avons un Etat qui est là, nous avons des collectivités. La présence de l’Etat du Sénégal ne se justifiait pas dans ce procès. La qualité à agir appartient exclusivement à la mairie de Dakar. Et l’Etat du Sénégal n’a jamais subi de préjudice. L’Etat du Sénégal n’est pas la seule entité à pouvoir disposer de fonds public. C’est la maire qui a qualité d’agir sur un un quelconque fonds. Vous avez extirpé une facture de la Senelec, vous avez soulevé les avances de trésoreries. Mais ces avances de trésorerie ne vous (Etat) appartiennent pas”

Me Alioune Cissé : « Ils ont versé le dossier dans le fond. Les magistrats ne font pas n’importe quoi. M. le président nous vous demandons d’appliquer les textes pour lesquel les activités ne sont pas retenues ».

: Me Clédor Ciré Ly revient à charge sur l’irrecevabilité de la constitution de participe civile de l’Etat du Sénégal
“La constitution de partie civile de l’État du Sénégal est illégale, car n’ayant pas subi de préjudice”. La défense veut que le juge rende une decision sur cette exception avant les debats au fond.

Me Ndeye Fatou TOURE avocat de la défense
M. le président vous n’avez pas le droit de vider la salle, nous sommes pas dans un débat équitable. C’est une violation supplémentaire des droits des prévenus.

L’audience reprend à nouveau. A noter que le juge a ordonné la libération du militant khalifiste arrêté. Aussi Je juge demande aux gendarme de laisser entrer les personnes correctes et disciplinées

un militant de Khalifa Sall arrêté

: Le juge hué se fâche et évacue la Salle… L’audience est suspendue
L’ambiance est indescriptible au Palais de justice de Dakar.
La défense qui n’est pas d’accord avec les décisions du président du tribunal a demandé un sursis afin de statuer sur l’affaire. Devant le net catégorique du juge, le public se met à le huer. Il se fâche et demande de suspendre l’affaire le temps de mettre de l’ordre.

Ainsi le juge a demandé au gendarmes d’évacuer la salle ce qui est en train d’être fait à l’instant. Pour le moment, la Cour s’est retirée pour reprendre dans quelque minutes. Mais Demba Kandji est formel sur sa décision. “je ne reviendrais plus sur cet arrêt de la CEDEAO cette affaire est déjà close.

Me François Sarr : « Vous avez mis l’affaire en délibéré alors que l’affaire n’est pas encore disponible. Nous n’avons pas était mis en disposition de répondre à cette arrêt. Nous demandons sursis à statuer sur l’affaire »

: le juge : “la Cour ne veut plus parler de la CEDEAO. Il dit qu’il ne permettrait pas de revenir sur cette affaire de la CEDEAO. Il a clos le débat. Le juge dit qu’il est suffisamment d’élément d’appréciation. Il demande de poursuivre sur les exceptions ”

: Reprise de l’audience

10H 35 : Les avocats de Khalifa Sall
Le procès en Appel du maire de Dakar s’est ré-ouvert ce mardi avec le rejet de toutes les exceptions soulevées par la défense mais aussi par le rejet de la demande de liberté de Khalifa Sall. Une décision qui a soulevé la furie de ses avocats en particulier Me Clédor Ciré Ly. Selon ce dernier, la défense envisage déposer un pourvoi en cassation.

«Le juge a statué sur une question de détention en réduisant la libération de Khalifa Sall. Cela donne compétence immédiatement à la Cour suprême. Nous envisageons de déposer un pourvoi en cassation», annonce Me Clédor Ciré Ly .

Revenant sur les arguments soulevés par le juge Demba Kandji, la robe noire de rappeler qu’ «il a lu des arrêtés où il a puisé des dispositions qui, en réalité ne sont pas les dispositifs de l’arrêt. Concernant les dispositifs de l’arrêt, le juge, il a effectivement une démarche qu’il doit suivre, les positions des partis sont exposées ensuite la juge analyse position par position et finit, maintenant, par rendre sa décision».

«Certes le juge a soulevé des considérants mais, souligne l’avocat de la défense, je pense simplement à l’arrêt Abdoulaye Baldé que j’ai plaidé à la CEDEAO».

La robe noire d’expliquer que : «cet arrêt a visé les expositions du traité, du protocole et du règlement pour dire qu’il n’a pas à demander aux Etats d’exécuter les décisions de justice parce que les Etats ont l’obligation de les respecter». Avant de promettre de mettre en ligne cet arrêt Abdoulaye Baldé.

Pour lui, «Si le plaideur se pourvoi, la cour est obligée de lui rappeler sa position, chose que j’ai faite, martèle l’avocat. Les compétences de la Cour, c’est les violations des droits de l’homme », dénonce-t-il.

Il rappelle que «la Cour avait dit expressément que le droit à un procès équitable a été effectivement violé. Maintenant, la Cour a confirmé ces violations tout en s’enracinant dans ces violations».

En conclusion, peste-t-il: «c’est un Etat qui a, aujourd’hui, rompu définitivement avec non seulement la justice internationale mais encore avec l’Etat de droit et les principes qui gouvernent l’Etat démocratique. »

L’audience est suspendue pour 10 minutes. La Cour s’est retirée
Il n’y a pas eu de miracle. A la Cour d’Appel de Dakar. Statuant à l’instant, sur la demande de liberté d’office de Khalifa Sall et la nullité de la procédure pour “détention arbitraire” conformément à l’arrêt rendu par la Cedeao, le juge Demba Kandji a rejeté toutes les exceptions formulées par les avocats de la défense.
Pour lui, “la Cour Cedeao n’est pas une Cour suprême fédérale au-dessus des juridictions nationales et ses décisions n’ont pas d’mpacts sur les décisions des tribunaux des Etats membres”. Par conséquent, la Cour d’Appel de Dakar “crache” sur la décision de la Cour de justice de la Cedeao qui a parlé de “détention arbitraire” et de “violation des droits” d’un détenu fut-il, probable candidat à la Présidentielle, et maintient Khalifa Sall en prison à moins de 8 mois du premier tour de la Présidentielle de 2019.

Sur l’arrêt de la cour de justice de la CEDEAO, la cour d’Appel décide de rejeter la demande de liberté d’office pour Khalifa Sall et ses codétenus. Selon le juge Demba, Kandji la Cour communautaire de la Cedeao n’est pas une cour fédérale .

La Cour rejette la requête sur l’exception d’inconstitutionnalité déposée par Me Clédor Ciré Ly

10h 04 : L’arrivée de Khalifa Sall
Le maire de Dakar khalifa Sall viens d’entrer dans la salle 4 du Palais de justice Lat Dior avec un large sourire coutumier. Poing levé, il salue le public et ses partisans qui continuent de chanter

la salle 4 du tribunal est déjà pleine. Les khalistes sont venus en masse aujourd’hui pour soutenir leur maire. Très nombreux dehors à faire la queue et munis de mouchoirs blancs, ils chantent en chœur en secouant la tête, “libéreé khalifa libéreé khalifa”. Le dispositif sécuritaire est également très impressionnant.

Medianet.sn

Ambiance d’une l’audience électrique ce mercredi

L’audience a reprisIl faut rappeler que Me Ousseynou Fall s’est, à nouveau, illustré ce mercredi, au procès de Khalifa Sall. Traitant de “corrompus, de manque de courage le juge Demba Kandji et le procureur de “bras armé de l’air”. L’avocat du maire de Dakar a secoué la magistrature et fait feu de tout bois.
“Je ne suis pas un corrompu. Je n’ai pas de plan de carrière. J’ai été dans la magistrature avant de démissionner de mon propre gré et choisi le métier d’avocat. Mais dans cette magistrature, il y a des brebis galeuses”,
a-t-il jeté ses vomissures à la figure des magistrats. Dans la salle d’audience, les gens se regardent. Mais Me Ousseynou Fall qu avait la parole, continue de plus belle. “C’est dommage. Pour des soucis de carrière et d’avancement, nous arrivons à piétiner les droits fondamentaux d’un semblable, d’un musulman comme nous”, a poursuivi Me Ousseynou Fall. “Je vous parle en vous regardent dans les yeux. On se connaît. Et fort heureusement, personne n’a rien à me reprocher”, s’est-il félicité.

La salle d’audience adopte un silence plat. Pas pour longtemps. Bientôt, des signes d’approbation. Les partisans de Khalifa revenus en masse, reprennent les salves d’applaudissement. Le juge Demba Kandji tance à nouveau. Personne n’écoute. Il décidera de suspendre à nouveau et pour la énième fois de la journée, l’audience pour 20 mn. Après Me Mame Adama Gueye, ancien bâtonnier de Dakar, c’est autour d’un autre avocat de traiter certains magistrats du Sénégal, de “corrompus”.

Le juge Demba Kandji ne supporte plus l’avocat de la défense
“Je ne lui donnerai plus la parole”, dit-il avant de suspendre l’audience.

Me Ousseynou Fall revient à la charge : “pour un procès équitable, il faut des juges impartiaux”
“Un procès équitable et impartial suppose de juges impartiaux. Vous êtes le dernier rempart de cette justice, vous devez dire le droit et mettre fin à toutes les entorses des droits de l’Homme. Malheureusement, ce que nous avons vu depuis le début des débats, c’est que les droits de Khalifa Sall sont littéralement piétinés, insultés”

13H 05 : Le juge offusqué par les mots de Me Ousseynou Fall fait appel à Me Doudou Ndoye de la défense pour le raisonner. En vain.
« La défense de la robe elle est unique », plaide Me Doudou Ndoye interpellé par le Juge sur le comportement de Ousseynou Fall.

Me Ousseynou Fall sans détour : “j’ai démissionné de la magistrature parce que…”
“Si nous contestons la présence de l’agent judiciaire de l’Etat,c’est parce qu’il n’a pas sa place ici. L’objectif, c’est d’accabler Khalifa Sall. C’est un mensonge, pour éliminer un candidat aux élections de 2019. S’il y avait le droit, Khalifa Sall ne serait pas là. Un jour viendra, Dieu nous jugera tous : magistrats, procureurs, avocats. Je ne suis pas un corrompu. J’ai démissionné de la magistrature parce que je ne crois pas à cette magistrature.”

Me Ousseynou Fall avocat de la défense : “l’Etat du Sénégal n’a jamais subi de préjudice”
“La présence du public est indispensable pour la bonne marche du procès. On n’est pas dans une exception ou on organise les procès à huis-clos. M le président retourne sa veste et rejette la décision de la Cour de la CEDEAO. Personne n’a compris. Mais Dieu est grand. Nous avons un Etat qui est là, nous avons des collectivités. La présence de l’Etat du Sénégal ne se justifiait pas dans ce procès. La qualité à agir appartient exclusivement à la mairie de Dakar. Et l’Etat du Sénégal n’a jamais subi de préjudice. L’Etat du Sénégal n’est pas la seule entité à pouvoir disposer de fonds public. C’est la maire qui a qualité d’agir sur un un quelconque fonds. Vous avez extirpé une facture de la Senelec, vous avez soulevé les avances de trésoreries. Mais ces avances de trésorerie ne vous (Etat) appartiennent pas”

Me Alioune Cissé : « Ils ont versé le dossier dans le fond. Les magistrats ne font pas n’importe quoi. M. le président nous vous demandons d’appliquer les textes pour lesquel les activités ne sont pas retenues ».

: Me Clédor Ciré Ly revient à charge sur l’irrecevabilité de la constitution de participe civile de l’Etat du Sénégal
“La constitution de partie civile de l’État du Sénégal est illégale, car n’ayant pas subi de préjudice”. La défense veut que le juge rende une decision sur cette exception avant les debats au fond.

Me Ndeye Fatou TOURE avocat de la défense
M. le président vous n’avez pas le droit de vider la salle, nous sommes pas dans un débat équitable. C’est une violation supplémentaire des droits des prévenus.

L’audience reprend à nouveau. A noter que le juge a ordonné la libération du militant khalifiste arrêté. Aussi Je juge demande aux gendarme de laisser entrer les personnes correctes et disciplinées

un militant de Khalifa Sall arrêté

: Le juge hué se fâche et évacue la Salle… L’audience est suspendue
L’ambiance est indescriptible au Palais de justice de Dakar.
La défense qui n’est pas d’accord avec les décisions du président du tribunal a demandé un sursis afin de statuer sur l’affaire. Devant le net catégorique du juge, le public se met à le huer. Il se fâche et demande de suspendre l’affaire le temps de mettre de l’ordre.

Ainsi le juge a demandé au gendarmes d’évacuer la salle ce qui est en train d’être fait à l’instant. Pour le moment, la Cour s’est retirée pour reprendre dans quelque minutes. Mais Demba Kandji est formel sur sa décision. “je ne reviendrais plus sur cet arrêt de la CEDEAO cette affaire est déjà close.

Me François Sarr : « Vous avez mis l’affaire en délibéré alors que l’affaire n’est pas encore disponible. Nous n’avons pas était mis en disposition de répondre à cette arrêt. Nous demandons sursis à statuer sur l’affaire »

: le juge : “la Cour ne veut plus parler de la CEDEAO. Il dit qu’il ne permettrait pas de revenir sur cette affaire de la CEDEAO. Il a clos le débat. Le juge dit qu’il est suffisamment d’élément d’appréciation. Il demande de poursuivre sur les exceptions ”

: Reprise de l’audience

10H 35 : Les avocats de Khalifa Sall
Le procès en Appel du maire de Dakar s’est ré-ouvert ce mardi avec le rejet de toutes les exceptions soulevées par la défense mais aussi par le rejet de la demande de liberté de Khalifa Sall. Une décision qui a soulevé la furie de ses avocats en particulier Me Clédor Ciré Ly. Selon ce dernier, la défense envisage déposer un pourvoi en cassation.

«Le juge a statué sur une question de détention en réduisant la libération de Khalifa Sall. Cela donne compétence immédiatement à la Cour suprême. Nous envisageons de déposer un pourvoi en cassation», annonce Me Clédor Ciré Ly .

Revenant sur les arguments soulevés par le juge Demba Kandji, la robe noire de rappeler qu’ «il a lu des arrêtés où il a puisé des dispositions qui, en réalité ne sont pas les dispositifs de l’arrêt. Concernant les dispositifs de l’arrêt, le juge, il a effectivement une démarche qu’il doit suivre, les positions des partis sont exposées ensuite la juge analyse position par position et finit, maintenant, par rendre sa décision».

«Certes le juge a soulevé des considérants mais, souligne l’avocat de la défense, je pense simplement à l’arrêt Abdoulaye Baldé que j’ai plaidé à la CEDEAO».

La robe noire d’expliquer que : «cet arrêt a visé les expositions du traité, du protocole et du règlement pour dire qu’il n’a pas à demander aux Etats d’exécuter les décisions de justice parce que les Etats ont l’obligation de les respecter». Avant de promettre de mettre en ligne cet arrêt Abdoulaye Baldé.

Pour lui, «Si le plaideur se pourvoi, la cour est obligée de lui rappeler sa position, chose que j’ai faite, martèle l’avocat. Les compétences de la Cour, c’est les violations des droits de l’homme », dénonce-t-il.

Il rappelle que «la Cour avait dit expressément que le droit à un procès équitable a été effectivement violé. Maintenant, la Cour a confirmé ces violations tout en s’enracinant dans ces violations».

En conclusion, peste-t-il: «c’est un Etat qui a, aujourd’hui, rompu définitivement avec non seulement la justice internationale mais encore avec l’Etat de droit et les principes qui gouvernent l’Etat démocratique. »

L’audience est suspendue pour 10 minutes. La Cour s’est retirée
Il n’y a pas eu de miracle. A la Cour d’Appel de Dakar. Statuant à l’instant, sur la demande de liberté d’office de Khalifa Sall et la nullité de la procédure pour “détention arbitraire” conformément à l’arrêt rendu par la Cedeao, le juge Demba Kandji a rejeté toutes les exceptions formulées par les avocats de la défense.
Pour lui, “la Cour Cedeao n’est pas une Cour suprême fédérale au-dessus des juridictions nationales et ses décisions n’ont pas d’mpacts sur les décisions des tribunaux des Etats membres”. Par conséquent, la Cour d’Appel de Dakar “crache” sur la décision de la Cour de justice de la Cedeao qui a parlé de “détention arbitraire” et de “violation des droits” d’un détenu fut-il, probable candidat à la Présidentielle, et maintient Khalifa Sall en prison à moins de 8 mois du premier tour de la Présidentielle de 2019.

Sur l’arrêt de la cour de justice de la CEDEAO, la cour d’Appel décide de rejeter la demande de liberté d’office pour Khalifa Sall et ses codétenus. Selon le juge Demba, Kandji la Cour communautaire de la Cedeao n’est pas une cour fédérale .

La Cour rejette la requête sur l’exception d’inconstitutionnalité déposée par Me Clédor Ciré Ly

10h 04 : L’arrivée de Khalifa Sall
Le maire de Dakar khalifa Sall viens d’entrer dans la salle 4 du Palais de justice Lat Dior avec un large sourire coutumier. Poing levé, il salue le public et ses partisans qui continuent de chanter

la salle 4 du tribunal est déjà pleine. Les khalistes sont venus en masse aujourd’hui pour soutenir leur maire. Très nombreux dehors à faire la queue et munis de mouchoirs blancs, ils chantent en chœur en secouant la tête, “libéreé khalifa libéreé khalifa”. Le dispositif sécuritaire est également très impressionnant.

Medianet.sn

Ambiance d’une l’audience électrique ce mercredi

L’audience a reprisIl faut rappeler que Me Ousseynou Fall s’est, à nouveau, illustré ce mercredi, au procès de Khalifa Sall. Traitant de “corrompus, de manque de courage le juge Demba Kandji et le procureur de “bras armé de l’air”. L’avocat du maire de Dakar a secoué la magistrature et fait feu de tout bois.
“Je ne suis pas un corrompu. Je n’ai pas de plan de carrière. J’ai été dans la magistrature avant de démissionner de mon propre gré et choisi le métier d’avocat. Mais dans cette magistrature, il y a des brebis galeuses”,
a-t-il jeté ses vomissures à la figure des magistrats. Dans la salle d’audience, les gens se regardent. Mais Me Ousseynou Fall qu avait la parole, continue de plus belle. “C’est dommage. Pour des soucis de carrière et d’avancement, nous arrivons à piétiner les droits fondamentaux d’un semblable, d’un musulman comme nous”, a poursuivi Me Ousseynou Fall. “Je vous parle en vous regardent dans les yeux. On se connaît. Et fort heureusement, personne n’a rien à me reprocher”, s’est-il félicité.

La salle d’audience adopte un silence plat. Pas pour longtemps. Bientôt, des signes d’approbation. Les partisans de Khalifa revenus en masse, reprennent les salves d’applaudissement. Le juge Demba Kandji tance à nouveau. Personne n’écoute. Il décidera de suspendre à nouveau et pour la énième fois de la journée, l’audience pour 20 mn. Après Me Mame Adama Gueye, ancien bâtonnier de Dakar, c’est autour d’un autre avocat de traiter certains magistrats du Sénégal, de “corrompus”.

Le juge Demba Kandji ne supporte plus l’avocat de la défense
“Je ne lui donnerai plus la parole”, dit-il avant de suspendre l’audience.

Me Ousseynou Fall revient à la charge : “pour un procès équitable, il faut des juges impartiaux”
“Un procès équitable et impartial suppose de juges impartiaux. Vous êtes le dernier rempart de cette justice, vous devez dire le droit et mettre fin à toutes les entorses des droits de l’Homme. Malheureusement, ce que nous avons vu depuis le début des débats, c’est que les droits de Khalifa Sall sont littéralement piétinés, insultés”

13H 05 : Le juge offusqué par les mots de Me Ousseynou Fall fait appel à Me Doudou Ndoye de la défense pour le raisonner. En vain.
« La défense de la robe elle est unique », plaide Me Doudou Ndoye interpellé par le Juge sur le comportement de Ousseynou Fall.

Me Ousseynou Fall sans détour : “j’ai démissionné de la magistrature parce que…”
“Si nous contestons la présence de l’agent judiciaire de l’Etat,c’est parce qu’il n’a pas sa place ici. L’objectif, c’est d’accabler Khalifa Sall. C’est un mensonge, pour éliminer un candidat aux élections de 2019. S’il y avait le droit, Khalifa Sall ne serait pas là. Un jour viendra, Dieu nous jugera tous : magistrats, procureurs, avocats. Je ne suis pas un corrompu. J’ai démissionné de la magistrature parce que je ne crois pas à cette magistrature.”

Me Ousseynou Fall avocat de la défense : “l’Etat du Sénégal n’a jamais subi de préjudice”
“La présence du public est indispensable pour la bonne marche du procès. On n’est pas dans une exception ou on organise les procès à huis-clos. M le président retourne sa veste et rejette la décision de la Cour de la CEDEAO. Personne n’a compris. Mais Dieu est grand. Nous avons un Etat qui est là, nous avons des collectivités. La présence de l’Etat du Sénégal ne se justifiait pas dans ce procès. La qualité à agir appartient exclusivement à la mairie de Dakar. Et l’Etat du Sénégal n’a jamais subi de préjudice. L’Etat du Sénégal n’est pas la seule entité à pouvoir disposer de fonds public. C’est la maire qui a qualité d’agir sur un un quelconque fonds. Vous avez extirpé une facture de la Senelec, vous avez soulevé les avances de trésoreries. Mais ces avances de trésorerie ne vous (Etat) appartiennent pas”

Me Alioune Cissé : « Ils ont versé le dossier dans le fond. Les magistrats ne font pas n’importe quoi. M. le président nous vous demandons d’appliquer les textes pour lesquel les activités ne sont pas retenues ».

: Me Clédor Ciré Ly revient à charge sur l’irrecevabilité de la constitution de participe civile de l’Etat du Sénégal
“La constitution de partie civile de l’État du Sénégal est illégale, car n’ayant pas subi de préjudice”. La défense veut que le juge rende une decision sur cette exception avant les debats au fond.

Me Ndeye Fatou TOURE avocat de la défense
M. le président vous n’avez pas le droit de vider la salle, nous sommes pas dans un débat équitable. C’est une violation supplémentaire des droits des prévenus.

L’audience reprend à nouveau. A noter que le juge a ordonné la libération du militant khalifiste arrêté. Aussi Je juge demande aux gendarme de laisser entrer les personnes correctes et disciplinées

un militant de Khalifa Sall arrêté

: Le juge hué se fâche et évacue la Salle… L’audience est suspendue
L’ambiance est indescriptible au Palais de justice de Dakar.
La défense qui n’est pas d’accord avec les décisions du président du tribunal a demandé un sursis afin de statuer sur l’affaire. Devant le net catégorique du juge, le public se met à le huer. Il se fâche et demande de suspendre l’affaire le temps de mettre de l’ordre.

Ainsi le juge a demandé au gendarmes d’évacuer la salle ce qui est en train d’être fait à l’instant. Pour le moment, la Cour s’est retirée pour reprendre dans quelque minutes. Mais Demba Kandji est formel sur sa décision. “je ne reviendrais plus sur cet arrêt de la CEDEAO cette affaire est déjà close.

Me François Sarr : « Vous avez mis l’affaire en délibéré alors que l’affaire n’est pas encore disponible. Nous n’avons pas était mis en disposition de répondre à cette arrêt. Nous demandons sursis à statuer sur l’affaire »

: le juge : “la Cour ne veut plus parler de la CEDEAO. Il dit qu’il ne permettrait pas de revenir sur cette affaire de la CEDEAO. Il a clos le débat. Le juge dit qu’il est suffisamment d’élément d’appréciation. Il demande de poursuivre sur les exceptions ”

: Reprise de l’audience

10H 35 : Les avocats de Khalifa Sall
Le procès en Appel du maire de Dakar s’est ré-ouvert ce mardi avec le rejet de toutes les exceptions soulevées par la défense mais aussi par le rejet de la demande de liberté de Khalifa Sall. Une décision qui a soulevé la furie de ses avocats en particulier Me Clédor Ciré Ly. Selon ce dernier, la défense envisage déposer un pourvoi en cassation.

«Le juge a statué sur une question de détention en réduisant la libération de Khalifa Sall. Cela donne compétence immédiatement à la Cour suprême. Nous envisageons de déposer un pourvoi en cassation», annonce Me Clédor Ciré Ly .

Revenant sur les arguments soulevés par le juge Demba Kandji, la robe noire de rappeler qu’ «il a lu des arrêtés où il a puisé des dispositions qui, en réalité ne sont pas les dispositifs de l’arrêt. Concernant les dispositifs de l’arrêt, le juge, il a effectivement une démarche qu’il doit suivre, les positions des partis sont exposées ensuite la juge analyse position par position et finit, maintenant, par rendre sa décision».

«Certes le juge a soulevé des considérants mais, souligne l’avocat de la défense, je pense simplement à l’arrêt Abdoulaye Baldé que j’ai plaidé à la CEDEAO».

La robe noire d’expliquer que : «cet arrêt a visé les expositions du traité, du protocole et du règlement pour dire qu’il n’a pas à demander aux Etats d’exécuter les décisions de justice parce que les Etats ont l’obligation de les respecter». Avant de promettre de mettre en ligne cet arrêt Abdoulaye Baldé.

Pour lui, «Si le plaideur se pourvoi, la cour est obligée de lui rappeler sa position, chose que j’ai faite, martèle l’avocat. Les compétences de la Cour, c’est les violations des droits de l’homme », dénonce-t-il.

Il rappelle que «la Cour avait dit expressément que le droit à un procès équitable a été effectivement violé. Maintenant, la Cour a confirmé ces violations tout en s’enracinant dans ces violations».

En conclusion, peste-t-il: «c’est un Etat qui a, aujourd’hui, rompu définitivement avec non seulement la justice internationale mais encore avec l’Etat de droit et les principes qui gouvernent l’Etat démocratique. »

L’audience est suspendue pour 10 minutes. La Cour s’est retirée
Il n’y a pas eu de miracle. A la Cour d’Appel de Dakar. Statuant à l’instant, sur la demande de liberté d’office de Khalifa Sall et la nullité de la procédure pour “détention arbitraire” conformément à l’arrêt rendu par la Cedeao, le juge Demba Kandji a rejeté toutes les exceptions formulées par les avocats de la défense.
Pour lui, “la Cour Cedeao n’est pas une Cour suprême fédérale au-dessus des juridictions nationales et ses décisions n’ont pas d’mpacts sur les décisions des tribunaux des Etats membres”. Par conséquent, la Cour d’Appel de Dakar “crache” sur la décision de la Cour de justice de la Cedeao qui a parlé de “détention arbitraire” et de “violation des droits” d’un détenu fut-il, probable candidat à la Présidentielle, et maintient Khalifa Sall en prison à moins de 8 mois du premier tour de la Présidentielle de 2019.

Sur l’arrêt de la cour de justice de la CEDEAO, la cour d’Appel décide de rejeter la demande de liberté d’office pour Khalifa Sall et ses codétenus. Selon le juge Demba, Kandji la Cour communautaire de la Cedeao n’est pas une cour fédérale .

La Cour rejette la requête sur l’exception d’inconstitutionnalité déposée par Me Clédor Ciré Ly

10h 04 : L’arrivée de Khalifa Sall
Le maire de Dakar khalifa Sall viens d’entrer dans la salle 4 du Palais de justice Lat Dior avec un large sourire coutumier. Poing levé, il salue le public et ses partisans qui continuent de chanter la salle 4 du tribunal est déjà pleine. Les khalistes sont venus en masse aujourd’hui pour soutenir leur maire. Très nombreux dehors à faire la queue et munis de mouchoirs blancs, ils chantent en chœur en secouant la tête, “libéreé khalifa libéreé khalifa”. Le dispositif sécuritaire est également très impressionnant.

Medianet.sn

Happy
Happy
0 %
Sad
Sad
0 %
Excited
Excited
0 %
Sleepy
Sleepy
0 %
Angry
Angry
0 %
Surprise
Surprise
0 %

Average Rating

5 Star
0%
4 Star
0%
3 Star
0%
2 Star
0%
1 Star
0%

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Previous post Procès en Appel de Khalifa
Next post FSF
Close