Procès en cassation

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Sauf renvoi, le procès de Khalifa Sall et ses co-inculpés dans l’affaire de la caisse d’avance de la mairie de Dakar s’ouvre ce jeudi. La composition de la cour étant connue, la Tribune est allée sur les traces du président Amadou Baal qui va diriger le procès avec des assesseurs qui ne sont pas à leur premier procès.

Ce jeudi 20 décembre 2018, Khalifa Sall et ses co-inculpés seront devant la cour suprême où la lourde et historique tâche de les juger incombe aux magistrats Amadou Baal en tant que président assistés de ses collégues,
Mbacké Fall, Ibrahima Sy, Adama Ndiaye et Fatou Lecor.
Pour ce procès dont le forum civil interpelle la cour suprême et lui demande de veiller à «l’indépendance et à l’impartialité», dans le traitement du dossier de l’ancien maire de Dakar », il se tient dans un contexte de dépôt de la candidature de Khalifa Sall dont les partisans veulent s’unir avec ceux de Karim Wade pour faire face à Macky Sall. A propos du fils de Me Abdoulaye Wade qui a déposé sa candidature en même temps que le maire de Dakar révoqué, il est toujours présent à Doha qu’il a l’intention de quitter dans les prochains jours pour le Sénégal où le gouvernement lui prépare une contrainte par corps. A propos de la composition de la cour qui va juger Khalifa Sall, on peut dire du président Amadou Baal qu’il est réputé intégre. Cet ancien doyen des juges, qui est passé dans l’administration au ministère de la justice avant d’être muté à la cour suprême. Il a présidé la première session des Assises 2010.
On ne sait pas ce qu’il va décider face à Khalifa Sa ll mais Il est souvent présenté comme un exemple dans sa corporation où Il jouit d’un grand respect. Amadou Baal a travaillé à Kaolack, Saint Louis avant Dakar Au procès, c’est un partisan du respect des règles du jeu. Ceux qui le connaissent confient qu’il aime rappeler que ce qu’il
redoute le plus, c’est son «face-à-face avec Dieu». Parmi ses assesseurs, Mbacké Fall qui n’est pas inconnu au bataillon fait partie des magistrats qui ont jugé l’ancien président Tchadien, Hissein Habré. Tout comme Adama Ndiaye et Ibrahima Sy qui ont travaillé dans différentes juridictions du pays, Fatou Lecor est une ancienne parquetière qui a travaillé comme substitut du procureur, Ousmane Diagne puis délégue du procureur de Pikine Guédiawaye avant d’être affectée à la cour suprême.

Pour ce procès tant attendu, le forum civil a déclaré via son président, Birahim Seck que : «l’administration de la justice requiert le respect de certaines règles et principes fondamentaux considérés comme des normes universelles pour garantir l’exercice d’une justice libre, crédible et impartiale. Le respect de l’ensemble de ces règles, tout au long de la chaine pénale, confère au procès son caractère équitable»/

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