Burkina Faso

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La décision du chef de l’État de mettre un terme à l’interdiction des transports inter urbains est appréciée par les acteurs du transport qui déplorent néanmoins, une morosité aux premières heures de la reprise.

« La suspension a beaucoup affecté nos activités. Aujourd’hui avec la reprise, nous ne pouvons que nous en réjouir même si nous n’avons pas encore eu beaucoup de clients», a laissé entendre Abdoul Aziz Tiendrébéogo, conducteur de bus Dina

Selon lui, il serait difficile pour les conducteurs de bus Dina de respecter certaines des mesures édictées par le gouvernement, dans le cadre de la reprise des activités de transports. « Ce que nous pouvons faire, c’est d’exiger le port des cache-nez et le lavage des mains. La limitation du nombre de passagers devrait concerner uniquement les grandes compagnies de transport. Sinon, nous, nous perdons beaucoup. Donc nous n’allons pas pouvoir respecter cette mesure », a-t-il prévenu.

Des dispositifs de lavage de mains à l’entrée de certaines gares de Bobo

En effet, le Burkina Faso a enregistré ses premiers cas de Covid-19 à Ouagadougou, le 9 mars dernier. Pour limiter la propagation du virus, les premiers responsables du pays, à travers le département en charge des transports, avaient ordonné l’arrêt des activités de transport sur toute l’étendue du territoire national depuis le 23 mars 2020.

Dans l’optique de l’allègement des mesures suspensives du transport en commun, le ministère en charge des transports s’est accordé avec les faîtières des transporteurs routiers et urbains de personnes autour d’un certain nombre de mesures dans l’éventualité d’une reprise des activités, le mardi 5 mai 2020.

La gare Faso Nafa

C’est ainsi, qu’au titre du transport routier, il est convenu la limitation du nombre de places à 70 pour les bus de plus de 80 places ; 60 pour les plus de 70 places ; 55 pour les plus 65 places ; 45 pour les plus de 55 places ; 35 pour les bus de 45 places au plus ; 25 pour les bus de 35 places au plus ; 15 pour les bus de 22 places au plus ; 15 pour les plus de 19 places ; 10 pour les plus de 15 places. Cependant, cette mesure de limitation du nombre de passagers ne semble pas être prise en compte par les conducteurs de bus Dina qui demandent la clémence des autorités.

« Il faut que les autorités nous comprennent sur ce point. Seules les grandes compagnies de transport peuvent respecter cette mesure. Avec les tracasseries routières, si nous limitons nos passagers nous n’allons pas pouvoir nous en sortir », souligne cet autre conducteur de Dina, Mr Ouédraogo.

A Bobo-Dioulasso, l’accès à certaines gares des compagnies de transport est conditionné par le respect des mesures barrières, notamment le lavage des mains et le port obligatoire de cache-nez. En effet, ce sont entre autres des conditions édictées par le gouvernement burkinabè, afin de permettre la reprise des activités de transport sur toute l’étendue du territoire.

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