Coupe illégale de bois en Casamance

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Au lendemain des assassinats de Bofa, le président sénégalais Macky Sall avait ordonné la suspension de toutes les autorisations de coupe de bois.

Il avait demandé aux forces armées  d’engager tous les moyens requis afin de neutraliser durablement toutes les bandes armées qui sévissent sur l’ensemble du territoire national, tout en réaffirmant son engagement à un dialogue inclusif pour parvenir à la paix en Casamance.

Le ministre de la Justice d’alors, Ismaïla Madior Fall, avait annoncé  un renforcement de la répression du trafic de bois en Casamance. Pour le reste peu de détails ont été donné sur la mise en eouvre de ces mesures.

Un trafic qui a commencé à la frontière gambienne et s’étend désormais à celle de la Guinée-Bissau

La décision du président sénégalais fait suite à d’autres engagements pris par son gouvernement pour mettre fin au trafic de bois dans cette région. Enserrée au nord par la Gambie et au sud par la Guinée-Bissau, baignée à l’ouest par l’océan Atlantique, la Casamance (29 000 kilomètres carrés, 2 millions d’habitants a été longtemps considérée comme le grenier du Sénégal.

C’est l’une des régions les plus boisées du pays, menacée de déforestation par le trafic de bois qui y a longtemps été mené par notamment des exploitants forestiers sénégalais et des groupes armés locaux. Depuis que le président gambien Yahya Jammeh a quitté le pouvoir en janvier 2017 en Gambie, longtemps plaque tournante de la contrebande de bois de Casamance – à destination en particulier de la Chine –, ce trafic s’est déplacé dans le sud de la région, moins surveillé que les zones frontalières de la Gambie.

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