Karim Wade passe le contrôle des parrainages : La machine à éliminer tourne à plein- régime

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Sur plus d’une cinquantaine de candidats qui sont passés  au contrôle du parrainage entre le samedi 30 décembre et le mercredi 3 janvier, quelques uns ont  été validés. Un constat qui atteste que la machine a éliminer des candidats est entrain de tourner à plein régime.

 Entre samedi et ce mercredi, beaucoup de candidats sont passés au contrôle des parrainages devant la conseil constitutionnel mais peu ont été validés. Le professeur Daouda Ndiaye qui est passé hier a été validé tandis que le candidat Idrissa Seck doit repasser pour la correction de son parrainage qui comporte 8613 doublons. Cheikh Bamba Dièye est invalidé en même temps ,que l’ancien directeur de la soldé, Charles Emil  Abdou Ciss. Jean Baptiste Diouf aussi.  Ce mercredi, Mamadou Lamine Diallo n’est pas passé d’office contrairement à Karim Wade dont le parrainage est validé.  La loi sur le parrainage qui est décriée par certains opposants n’est pas perçue de la même façon par la Cour suprême du Sénégal et celle de la Cedeao. Pour rapppel, la Cour suprême du Sénégal, qui s’est prononcée sur cette loi, à travers une recours de l’opposition, notamment de Me Abdoulaye Tine a pris une décision contraire à celle de la Cour de justice de la Cedeao qui a déclaré cette loi contraire à la démocratie. La loi sur le parrainage a pour objet de soumettre tout candidat ou liste  de candidats aux élections : présidentielle et législative à l’obtention d’un nombre de parrains.

En se prononçant sur cette loi, la Cour a cité l’article 1er du Protocole de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance : pour soutenir que « … Les partis politiques se créent et exercent librement leurs activités dans le cadre des lois en vigueur. […]. Ils participent librement et sans entrave ni discrimination à tout processus électoral.

La Cour avait déclaré aussi que le statut de parti politique est consacré par la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance… et que les Etats parties s’engagent à mettre en oeuvre la présente Charte. En tout cas pour la Cour de justice de la Cedeao, elle a décidé que « le fait d’instituer un principe de parrainage intégral doublé du parallélisme absolu des conditions de recevabilité des candidatures, la loi nationale, même en prévoyant, formellement, dans la Constitution sénégalaise un statut pour les partis politiques (article 4 et le titre V, article 58 unique, dédié au statut de l’opposition) vide ledit statut de sa substance.

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