Oui au 1er-non au second dialogue : Khalifa dans le temps du Taxawu Bopam

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Après avoir été sorti de son coma politique  par le Dialogue, Khalifa Sall s’oppose au dialogue. Cette posture très contradictoire du  chef de file de Taxawu Sénégal donne raison aux leaders de Yewwi qui  lui reprochent de n’obéir qu’à ses propres intérêts.

Khalifa Sall déclare qu’il  ne répondra plus au dialogue. Mais c’est par le bais du dialogue que ce responsable politique, qui a été accusé de détournement de deniers publics, emprisonné puis révoqué de ses fonctions électives, est sorti de son coma politique. « Ne comptez pas sur moi, cette fois », a déclaré Khalifa Sall qui a fait savoir qu’il ne prendra pas part  au dialogue national initié par le Président Macky Sall après le report de la Présidentielle du février 2024.

Cette déclaration est la preuve que Khalifa Sall ne s’active que pour son intérêt personnel. Quand ça l’arrange il dit oui au dialogue, le cas contraire il décline.

Des politiciens qui se servent des populations pour leurs propres intérêts

L’amer constat est que des gens se font tuer pour eux mais les politiciens se retrouvent après  pour négocier selon leurs intérêts. Depuis  Senghor à nos jours c’est toujours comme ça. Dans le combat des politiciens pour le contrôle du pouvoir, les victimes sont des enfants des couches défavorisées qui sont sacrifiés sur l’autel d’intérêts particuliers. En tout cas , au Sénégal, l’histoire ne révèle pas la mort d’un  gouvernant, d’ leaders de l’opposition ou même leurs enfants  au cours de manifestations politiques. Khalifa Sall  comme Karim Wade n’était pas autorisé par le conseil constitutionnel à prendre part à la présidentielle de 2019. Le conseil qui avait publié en même temps, la liste des candidats retenus, lui avait donné un délai de recours de 48 heures qui ne lui avait pas permis de changer la donne. Il a fallu que Khalifa réponde à l’appel au dialogue pour se remettre sur les rails de la politique.

Khalifa donne raison aux leaders de Yewwi qui tirent sur lui

En rappel,  Khalifa avait passé le cap des parrainages mais n’a pas été retenu dans la liste définitive des candidats admis à se présenter à l’élection. Le conseil lui avait opposé sa radiation des listes électorales sur la base de sa  condamnation pour détournement de deniers publics. Il a été exactement évoqué contre lui, l’arrêt n°001 rendu le 3 janvier 2019 par la cour suprême et transmis au conseil constitutionnel par le procureur général près de ladite Cour, à l’époque,  Mamadou Badio Camara.  . Le raisonnement juridique était que l’arrêt de la Cour suprême qui  rejette les demandes de Khalifa Sall  entraîne  l’exécution de l’arrêt de la Cour d’appel qui acquiert l’autorité de  la chose jugée. Khalifa qui s’est battu après sa sortie de prison aux côtés d’autres leaders de l’opposition dans le cadre de la coalition Yewwi Askam Wi, les abandonna pour participer au dialogue qui lui a permis de recouvrer ses droits civils.  Mais une fois son objectif atteint, il ne veut plus entendre parler de dialogue. Sacré khaf…..

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