Libération de détenus politiques : L’acte 1 du protocole du cap manuel posé

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L’apaisement de la tension politico- sociale qui a entrainé la libération des détenus, Pape Abdoulaye Touré, Toussa Manga, Diamil Sané, Oustaz Assane, Nit Dof, Karim Krum Xaaxn Cheikh Omar Diagne est le premier acte vers le protocole du cap manuel pour la libération d’Ousmane Sonko.

Le premier acte du protocole du cap Manuel pour la libération d’Ousmane Sonko est posé. Il est marqué par la libération de plusieurs détenus dits politiques. On peut citer, Pape Abdoulaye Touré, Toussaint Manga, Cheikh Omar Diagne, Abdou Karim Guèye, Nit Dof, Diamil Sané, Oustaz Assane et d’autres détenus. Ce vendredi, les libérations  vont se poursuivre. Elles interviennent dans le cadre de la pacification du climat politico social annoncé par le Président Macky Sall lors de son discours sur l’abrogation de son décret de convocation du collège électoral.

Des centaines  de détenus vont être libérés

Ces détenus qui sont libérés ont passé plusieurs mois en prison. Ils sont pour la plupart, poursuivis  pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique, troubles à l’ordre public ou participation à une manifestation interdite.  La libération de ces détenus est la preuve que le protocole du Cap Manuel et en bonne voie et devra aboutir à la libération de Ousmane Sonko.  Il a été agité la possibilité du vote d’une loi d’amnistie pour apaiser les tensions politico sociales. Mais du côté de la mouvance présidentielle, les responsables ne s’accordent pas. Si d’aucuns sont pour le vote de cette loi, d’autres sont contre. En tout cas pour libérer des détenus, nul besoin de voter une loi d’amnistie qui peut s’étendre à des faits de détournements de deniers publics qui doivent être sanctionnés.

L’obligation de rendre compte, la vie chère,  les caisses noires doivent être au centre de tout dialogue

En fait, le dialogue  prôné pour l’apaisement du pays ne doit pas se limiter à des questions politiques. Le retour a l’orthodoxie dans l’utilisation des ressources publiques, l’ économie extravertie avec une croissance qui ne profite en réalité qu’aux étrangers, propriétaires du capital doivent être débattus lors du dialogue qui doit aussi se pencher sur  les crédits destinés aux caisses noires de la présidence, de la primature et des autres institutions. En somme, il faudra réfléchir sur les barrières à mettre en place pour  une gestion sobre et vertueuse des deniers et pour l’obligation de rendre compte de l’utilisation des ressources publiques.

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